1 . 2 . 2  -  Les cellules gliales


Les cellules gliales dérivées des crêtes neurales sont de plusieurs types :                

  • certaines restent au niveau du ganglion entre les neurones (gliocytes), les autres sont au contact des corps cellulaires des cellules en T, entre ces derniers et les cellules mésenchymateuses qui les entourent (cellules satellites)
  • les neurolemnocytes restent au contact des prolongements centrifuges des cellules en T et les accompagnent au fur et à mesure de leur développement en périphérie.
Figure 14 : Développement des crêtes neurales, les cellules gliales dérivées

1 . 2 . 3  -  Les autres cellules dérivées des crêtes neurales


Les crêtes neurales sont à l'origine de plusieurs autres contingents cellulaires:

1 . 2 . 3 . 1  -  Les neurones du système nerveux végétatif

  • au niveau de chaque métamère, des sympathogonies migrent très peu et se groupent en amas cellulaires de chaque côté de la moelle spinale, les ganglions sympathiques  latéro-vertébraux , qui constituent une chaîne du niveau C8  au niveau L2,
  • d’autres cellules continuent leur migration ventrale et se regroupent dans la racine du mésentère pour constituer les ganglions sympathiques pré-vertébraux,
  • un troisième contingent atteint les viscères et y constitue des ganglions sympathiques intra-viscéraux  thoracique ou abdominaux ; dans le tube digestif les neurones forment des nappes intra-pariétales, les plexus d’Auerbach et de Meissner.
Figure 15 : Développement des crêtes neurales , les cellules du système nerveux végétatif se regroupent en ganglions

1 . 2 . 3 . 2  -  Les paraganglions


Les paraganglions se constituent à partir de sympathogonies qui se transforment en cellules chromaffines capables de synthétiser des catécholamines (adrénaline et noradrénaline). Les plus importants sont l’organe de Zuckerkandl, pré aortique et les médullo-surrénales qui se constituent initialement à partir de cellules ayant migré en arrière de la paroi cÅ“lomique de chaque côté de la racine du mésentère. 

Figure 16 : Développement des crêtes neurales , les paraganglions

1 . 2 . 3 . 3  -  Les cellules du système APUD


Les cellules du système APUD (amine precursor uptake decarboxylase) doivent leur nom à cette enzyme qu’elles possèdent en commun. Elles migrent dans la paroi du tube digestif et sont présentes au niveau des glandes de la paroi gastrique et intestinale ; elles secrètent des hormones actives le plus souvent dans la physiologie du tube digestif : cholecystokinine, gastrine, GIP, glucagon, motiline, pancréatozymine, sécrétine, somatostatine, VIP,…

Figure 17 : Développement des crêtes neurales , les cellules du système APUD

1 . 2 . 3 . 4  -  L'ectomésenchyme


L’ectomésenchyme correspond à des cellules migrant en périphérie du tube neural qui vont constituer les leptoméninges (méninges molles) qui recouvrent les différentes parties du système nerveux central.  Elles donneront pour l’essentiel  un tissu lâche, l’arachnoïde,  qui  borde les espaces remplis par le liquide cérébro-spinal (compartiment extra-ventriculaire). Seule une mince couche, la pie-mère, reste en contact avec le tissu nerveux. 

Figure 18 : Développement des crêtes neurales , les cellules leptoméningées

1 . 2 . 3 . 5  -  Les cellules pigmentaires


Les cellules pigmentaires de la peau, appelées mélanocytes, correspondent à des sympathogonies,  migrant en périphérie vers le revêtement cutané en cours de formation à partir de l’ectoderme. Elles se localisent à la jonction entre le derme et l’épiderme et élaboreront  du pigment mélanique en quantité variable selon les caractères héréditaires et le degré d’ensoleillement.

Figure 19 : Développement des crêtes neurales , les mélanocytes
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