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Les facteurs hormonaux
Les facteurs hormonaux vont induire de façon directe ou indirecte les autres transformations de l’appareil génital.
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Dans le sexe masculin
Au niveau du testicule fœtal, les cellules de Sertoli secrètent une hormone anti-müllérienne (AMH) qui va entraîner la régression des canaux de Müller à partir de la 8ème semaine, elles ont aussi un rôle inducteur pour le développement des cellules de Leydig du tissu interstitiel.
Les cellules de Leydig, dès leur individualisation, secrètent la testostérone. Au cours de la différenciation cette hormone induit le développement des canaux de Wolff et de leurs dérivés, ultérieurement au cours de la vie fœtale elles induisent la masculinisation des organes qui présentent un dimorphisme sexuel et, au moment de la puberté, l’organisation des tubes séminifères et le déclenchement de la spermatogenèse (cf. Chapitre 1.1).
Au niveau des dérivés de la paroi du sinus urogénital et des organes génitaux externes, la masculinisation (formation de la prostate et des glandes bulbo-urétrales) dépend aussi de la présence d’hormone mâle mais les récepteurs tissulaires ne sont stimulés que par la présence d’une forme réduite de la testostérone, la dihydrotestostérone (DHT).
Cette réduction requiert la présence d’une enzyme, la 5α réductase.
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Dans le sexe féminin
En l’absence de TDF, la gonade indifférenciée se transforme en ovaire fœtal (cf. supra) : les cordons sexuels se fragmentent et au cours de la vie fœtale, les cellules s’organisent en follicules autour des cellules germinales qui deviennent des ovogonies (les méïoses se déclenchent à partir du 5ème mois). En l’absence d’hormone anti-müllerienne, les canaux paramésonéphrotiques se développent pour donner les trompes et le canal utéro-vaginal. En l’absence de testostérone, les canaux de Wolff régressent, la paroi postérieure du sinus uro-génital donne la plaque vaginale et les organes génitaux externes se transforment peu (cf. supra).
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