3 . 2 . 2  -  Les voies génitales définitives se développent à partir des restes du mésonéphros


1) Lors de la régression du mésonephros, il persistent quelques tubules qui vont maintenir la connexion entre le rete testis et le canal de Wolff, ils constituent les cônes efférents du testicule.

2) Le canal de Wolff persiste et il est à l’origine de l’essentiel des voies génitale masculines :
-  Le court segment situé au dessus des cônes efférents est le seul à régresser, sa partie céphalique donne un reliquatDéfinitionStructure résiduelle d'une ébauche embryonnaire après que celle-ci ait régressé ou se soit différenciée. non fonctionnel, l’hydatide pédiculé,
-  Le segment  situé en regard des cônes efférents forme de nombreux replis qui remplissent le corps de l’épididyme,
-  Le segment situé en dessous des cônes efférents garde un trajet sinueux et remplit la queue de l’épididyme
- La partie caudale  prend un trajet rectiligne, s’entoure d’une paroi épaisse et devient le conduit déférent.

3) Le canal de Muller régresse presque totalement, seule persiste son extrémité céphalique qui donne un reliquat au contact du testicule, l’hydatide sessile.

Figure 23 : Différenciation masculine des voies génitales primitives

4) Les bulbes sino-vaginaux qui se sont développés au stade indifférencié à partir de la paroi postérieure du sinus uro-génital  en regard du tubercule mullérien restent très réduits dans le sexe masculin ; ils forment une petite cavité, l’utricule prostatique, tandis que le tubercule mullérien persiste sous la forme d’une petite zone en relief, le veru montanum.

Figure 24 : Différenciation masculine des dérivés de la paroi du sinus uro-génital
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