4.2  -  Physiopathologie et manifestations cliniques

La physiopathologie des microsporidioses reste mal connue. L’intensité des signes cliniques est très variable suivant le génotype du parasite et l’intensité de l’immunodépression. L’infection des entérocytes par les microsporidies à tropisme digestif (E. bieneusi, E. intestinalis) conduit régulièrement à des troubles hydroélectrolytiques, une stéatorrhée et une malabsorption chez les patients les plus immunodéprimés. Cliniquement, il en résulte une diarrhée aiguë évoluant vers la chronicité et conduisant progressivement à la cachexie. Pour E. intestinalis, on peut observer une dissémination par voie hématogène avec atteinte rénale et pulmonaire.

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