• Pré-requis et Objectifs
• Cours
  • Contenu
    • 1 - Cryptosporidiose
      • 1.1 - Épidémiologie
      • 1.2 - Physiopathologie et manifestations cliniques
      • 1.3 - Diagnostic biologique
      • 1.4 - Traitement et prévention
    • 2 - Cystoisosporose
      • 2.1 - Épidémiologie
      • 2.2 - Physiopathologie et manifestations cliniques
      • 2.3 - Diagnostic biologique
      • 2.4 - Traitement et prévention
    • 3 - Cyclosporose
      • 3.1 - Épidémiologie
      • 3.2 - Physiopathologie et manifestations cliniques
      • 3.3 - Diagnostic biologique
      • 3.4 - Traitement et prévention
    • 4 - Microsporidioses
      • 4.1 - Épidémiologie
      • 4.2 - Physiopathologie et manifestations cliniques
      • 4.3 - Diagnostic biologique
      • 4.4 - Traitement et prévention
  • Points essentiels
• Annexes
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3.3  -  Diagnostic biologique

Il repose sur la mise en évidence des oocystes de C. cayetanensis dans les selles. L’examen parasitologique des selles doit être fait rapidement après leur émission en raison de la très grande sensibilité des oocystes à la dessiccation. L’oocyste de C. cayetanensis est de forme arrondie, très réfringent, entre 8 μm et 10 μm de diamètre. Il présente une double paroi entourant une masse verdâtre comportant des inclusions globuleuses d’environ 2 μm de diamètre (figure 3.6). L’oocyste se colore mal ou de façon inconstante au Ziehl-Neelsen modifié ; en revanche, il est bien visible sous lumière ultraviolette, car la paroi des oocystes possède une autofluorescence naturelle intense (figure 3.7).

Fig. 3.6 Cyclospora cayetanensis. Oocystes à l’examen microscopique direct (8–10 μm)

Fig. 3.6 Cyclospora cayetanensis. Oocystes à l’examen microscopique direct (8–10 μm).

Fig. 3.7 Selles : Cyclospora cayetanensis, oocystes (lumière UV ; 8–10 μm)

Fig. 3.7 Selles : Cyclospora cayetanensis, oocystes (lumière UV ; 8–10 μm).