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Situations particulières
Enfant
- L’hyperlipidémie de l’enfant est une pathologie rare qui nécessite une prise en chargespécialisée.
- Le dépistage est justifié chez les enfants en raison :
- d’une obésité
- d’antécédents familiaux de dyslipidémie (hypercholestérolémie familiale)
- d’antécédents familiaux vasculaires précoces
- La prise en charge initiale repose sur les conseils nutritionnels
- La prescription d’un hypolipémiant (avis spécialisé) est réservée, en règle générale, aux formes familiales avec une élévation importante du LDLc
Sujet âgé
- Chez les sujets âgés de 70 à 80 ans, les mêmes règles de prise en charge que chez les sujets plus jeunes sont appliquées
- Chez les sujets âgés de plus de 80 ans :
- il n’est pas recommandé de débuter un traitement en prévention primaire
- les critères permettant la prolongation du traitement en prévention primaire sont :
- le cumul de facteurs de risque
- l’absence de pathologie non cardiovasculaire réduisant notablement l’espérance de vie
- une bonne tolérance du traitement
Sujet atteint de syndrome métabolique
- Le syndrome métabolique, qui associe insulino-résistance et obésité abdominale, est défini par la présence d’une augmentation de la glycémie à jeun, d’une hypertriglycéridémie ou d’une diminution du HDLc, d’une HTA et d’une augmentation du tour de taille,. Le cumul de ces facteurs de risque (il en faut 3 pour porter le diagnostic) est associé à une élévation du risque cardiovasculaire et du risque de diabète de type 2.
- La prise en charge du syndrome métabolique fait d’abord appel à des conseils nutritionnels.
- A l’heure actuelle, aucun médicament n’a d’indication spécifique dans le traitement du syndrome métabolique.
- La stratégie thérapeutique consiste à prendre en charge individuellement chaque facteur de risque (par ex. hypolipémiant pour la dyslipidémie).
Sujet VIH+
- L’infection VIH et ses différents traitements, favorisent les dyslipidémies, en particulier les hypertriglycéridémies parfois sévères.
- En cas d’échec de l’optimisation du traitement antirétroviral, ces patients doivent être traités selon les règles habituelles, en choisissant les hypolipémiants présentant le risque le plus faible d’interactions médicamenteuses avec les traitements antiVIH, notamment parmi les statines : pravastatine et rosuvastine.
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