• Le canal cochléaire prend progressivement une forme triangulaire à la coupe : sa face externe reste accolée à la paroi rigide (futur labyrinthe osseux), les deux autres faces en restant séparées par les espaces péri-lymphatiques , la rampe vestibulaire et la rampe tympanique. Ces deux rampes,  bien distinctes à la 16° semaine, communiquent entre elles au sommet de la cochlée. C’est au niveau de la membrane basilaire, paroi du canal cochléaire le séparant  de la rampe tympanique , qu’apparaît un épaississement faisant saillie dans la cavité du canal cochléaire, l’organe spiral de Corti, où se différencient les cellules transductrices de l’appareil phono-récepteur (audition)
A partir de la 9° semaine la paroi du labyrinthe membraneux , au niveau de  l’utricule et du saccule présente une zone épaissie qui fait saillie dans la cavité, les macules, où se différencient les cellules transductrices de l’appareil stato-récepteur sensibles aux accélérations linéaires.

Figure 11: Evolution du labyrinthe membraneux

4 . 1 . 3  -  Les ganglions stato-acoustiques

  • Les ganglions stato-acoustiques réunissent les corps cellulaires des cellules qui assurent la transmission au système nerveux central des influx générés par les cellules transductrices :
    • Les corps cellulaires des cellules ganglionnaires de l’équilibration  forment le ganglion de Scarpa qui reste accolé à l’utricule, leurs prolongements dendritiques sont au contact du pôle basal des cellules sensorielles, leurs prolongements axonaux se regroupent pour former la racine vestibulaire du VIII
    • Les corps cellulaires des cellules ganglionnaires de l’audition forment le ganglion de Corti situé au centre de la cochlée, leurs prolongements dendritiques sont au contact des cellules sensorielles au niveau de l’organe spiral, leurs prolongements axonaux constituent la racine cochléaire du VIII.
Figure 12: Les ganglions stato-acoustiques

Les défauts de développement de l’oreille interne sont à l’origine des surdités dites « de perception », elles peuvent être liées à une atteinte infectieuse ou d’origine génétique.

7/13