7 . 2  -  Diagnostic indirect


Il n’existe pas de sérodiagnostic fiable de la tuberculose.

7 . 2 . 1  -  Diagnostic de l’infection latente par intradermoréaction à la tuberculine

Figure 17 : Inoculation de la tuberculine par voie intradermique à la face antérieure de l’avant bras

Figure 17. Inoculation de la tuberculine par voie intradermique à la face antérieure de l’avant bras. Le résultat est lu par mesure du diamètre d’induration (en mm) selon le plus grand diamètre au point d’injection à la 72ème heure après l’inoculation. La rougeur n’est pas prise en compte. Le développement de l’induration est lent (hypersensibilité retardée, elle prend 48 à 72 heures). L’induration est liée à l’infiltration de la peau par les macrophages et les LT. La positivité de l’IDR témoigne d’un contact avec le bacille tuberculeux ou une vaccination par le BCG.


Trois situations peuvent se présenter de signification clinique variable  :

- < 5 mm         IDR négative

- 5-15 mm     IDR positive mais zone d’incertitude à interpréter en fonction de la notion de vaccination par le BCG ou la probabilité d’infection récente ou d’immunodépression.

- > 15 mm       IDR positive, infection certaine.

7 . 2 . 2  -  Diagnostic de l’infection latente par les tests de libération d’IFN γ (tests IGRA)


Diagnostic de l’infection latente par les tests de libération d’IFN
g (tests IGRA) réalisé à partir d’un tube de sang chez les personnes exposées aux bacilles tuberculeux. Consiste à doser l’IFNg ou les LT producteurs d’IFNγ en réponse à la présence d’antigènes spécifiques de Mycobacterium tuberculosis (ESAT-6 et CFP-10). Avantage  pas de réponse positive en cas de vaccination par le BCG.


Figure 18 : Diagnostic de l’infection latente par les tests de libération d’IFNγ
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