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Elles correspondent à la présence de concrétions calciques dans la lumière des tubes séminifères. Le diagnostic repose sur l’échographie qui permet de mettre en évidence des zones hyperéchogènes (au minimum 5), sans cône d’ombre postérieur, au sein du parenchyme testiculaire, dont la taille est inférieure à 2 mm. Elles sont classées en 3 stades selon leur nombre (figure 4).
Leur prévalence est évaluée à 5 % dans la population générale. Leur association au cancer testiculaire reste controversée, cependant, l’association microcalcifications de stade 3 et/ou leur bilatéralité, troubles de la fertilité et NGIT sur l’analyse de biopsies, confirme le lien existant entre ces différentes entités chez les patients à haut risque de cancer du testicule.
Bien qu’il n’existe pas de recommandations officielles sur leur prise en charge, la présence dans le testicule controlatéral de microcalcifications de grade 3 chez un patient porteur d’une tumeur testiculaire justifie la réalisation de biopsies testiculaires. De manière plus générale, la présence de microcalcifications de grade 3 chez un patient présentant un syndrome de dysgénésie gonadique justifie une surveillance clinique et échographique périodique.