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Diagnostics différentiels
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Pathologies tumorales bénignes du testicule
- Kyste épidermoïde : tumeur bénigne, souvent asymptomatique. À l’échographie, se caractérise le plus souvent par un aspect typique « en pelures d’oignons » réalisant des anneaux concentriques. Une orchidectomie partielle est préconisée devant cet aspect évocateur.
- Leydigome ou tumeur cellules de Leydig : tumeur bénigne, souvent découverte sur des signes d’hypogonadisme ou de gynécomastie chez l’homme jeune. L’orchidectomie partielle est actuellement proposée le plus classiquement lorsque le diagnostic est fortement suspecté.
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Les autres pathologies scrotales
1) Les autres grosses bourses
- Hydrocèle de l’adulte : augmentation indolore du volume scrotal, parfois gênante, transilluminable. Souvent primitive, l’hydrocèle peut également être réactionnelle à une pathologie testiculaire infectieuse, traumatique ou tumorale.
- Orchi-épididymite aiguë, subaiguë ou chronique, abcès scrotal : grosse bourse inflammatoire, tendue, chaude, douloureuse.
- Traumatisme des organes génitaux externes : grosse bourse bleue, douloureuse, liée à l’hématome scrotal.
2) Les autres pathologies scrotales
- Torsion du cordon spermatique : tableau initial de douleur brutale testiculaire, sans signes inflammatoires locaux. Le testicule est rétracté à l’anneau inguinal, non mobile.
- Kyste et tumeur de l’épididyme : tableau chronique plus ou moins douloureux. La palpation testiculaire et l’échographie font le diagnostic.
- Varicocèle : dilatation de la veine spermatique, indolore ou gênante, positionnelle, palpation testiculaire normale.
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Pathologies non testiculaires
La hernie inguino-scrotale : impulsive à la toux, réductible.
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