7 . 1  -  La tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne


Systématiquement recommandée pour le bilan initial et le suivi des TG :

  • sans et avec injection de produit de contraste iodé ;
  • au niveau abdomino-pelvien : il se caractérise par sa sensibilité de 80 % pour l’analyse des adénopathies rétropéritonéales. L’évaluation de leur taille selon le plus grand diamètre transversal permet la stadification initiale de cette extension ganglionnaire de N1 à N3 (figure 2) ;
  • au niveau thoracique : il s’agit de l’examen le plus sensible pour la détection des métastases pulmonaires et des adénopathies médiastinales.
Figure 2 : Adénopathie rétropéritonéale N3

7 . 2  -  Imagerie par résonance magnétique

  • Performance semblable au scanner pour l’évaluation ganglionnaire.
  • Recommandée en cas d’allergie aux produits de contraste iodés, intérêt en cas d’extension tumorale à la veine cave.

7 . 3  -  Radiographie thoracique standard


Elle est considérée comme suffisante pour le suivi pulmonaire et médiastinale après traitement des TGS.

7 . 4  -  Échographie hépatique


Elle est indiquée en cas d’extension métastatique douteuse au scanner, s’avérant dans certains cas plus précise.

7 . 5  -  Scintigraphie osseuse et TDM rachidienne


Son indication dépend du contexte clinique (signes évocateurs de métastases osseuses).

7 . 6  -  TDM ou IRM encéphalique


Elle est indiquée dans les TGNS métastatiques avec extension métastatique viscérale, dans les formes de mauvais pronostic ou en cas de symptômes neurologiques.

7 . 7  -  Tomographie par émission de positons (TEP-TDM)


Cette imagerie moléculaire dynamique n’a pas fait la preuve de son intérêt dans le bilan des TGNS, mais s’avère en revanche déterminante dans le bilan et le suivi des séminomes métastatiques (figure 3).

Figure 3 : Tep/TDM au 18 Fdg d’un séminome métastatique
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