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Attitude thérapeutique et suivi en cas de lésion bénigne du sein
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Adénofibrome
Clinique
Tuméfaction unique (ou multiple soit d'emblée soit plus tard) chez une patiente jeune (20 à 30 ans) ayant tous les critères de la bénignité :
L'anatomie pathologique de l'adénofibrome présente une prolifération mixte épithéliale et conjonctive équilibrée.
Radiologiquement : La radiologie décrit :
- une opacité homogène à bords réguliers refoulant le tissu mammaire voisin (avec liseré clair de sécurité) ;
- des macrocalcifications témoignent d'un adénofibrome vieilli.
Échographie :
L'échographie d'un adénofibrome montre
une lacune hypoéchogène régulière :
- bien limitée,
- homogène,
- à grand axe parallèle,
- à la peau refoulant doucement les tissus voisins.
L'échographie est très utile chez la femme jeune dont les seins sont denses.
Conduite à tenir
- Les indications opératoires se limitent, avec les progrès du diagnostic non sanglant :
- à l'adénofibrome qui ne fait pas sa preuve,
- à la douleur,
- à son évolutivité,
- au préjudice esthétique,
- au souhait de la patiente.
- En l'absence d'intervention : on effectue une surveillance clinique annuelle en s'aidant d'une échographie chez la femme jeune.
- Le risque de dégénérescence des AF est faible (1/10 000) mais certains AF constituent des marqueurs de risque de cancer du sein et imposent une surveillance mammaire :
- « AF complexes » contenant des plages hyperplasiques atypiques,
- AF au sein d'un sein à risque (HEA +++),
- AF avec des ATCD familiaux de cancer du sein.
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Tumeur phyllode
Ce sont des tumeurs mixtes fibroépithéliales particulières par le déséquilibre des deux composants en faveur du tissu conjonctif.
Clinique
La tumeur est :
- de survenue plus tardive que les AF : 45 ans,
- de croissance plus rapide,
- une tumeur de taille parfois importante, avec certaines zones molles (par nécrose tumorale).
Mammographie : aspect superposable aux AF.
Échographie :
- masse ovoïde,
- hypoéchogène,
- avec possibilité de contenu hétérogène.
Cyto/histologie :
- Cytologie difficile pouvant parfois permettre de suspecter le diagnostic.
- Histologie : diagnostic et pronostic apprécié sur :
Évolution
: 2 risques majeurs :
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Récidive : 14 % des cas
- corrélée au grade initial de la tumeur et au caractère incomplet de la résection,
- tendance à se faire sur un mode histologique plus agressif,
- surtout les 3 premières années.
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Métastases :
- par voie hématogène,
- surtout poumons (60 %),
- d'autant plus que la tumeur initiale est agressive et récidivante.
Traitement :
- Repose sur l'exérèse large en se donnant une marge de sécurité,
- Surveillance clinique, mammographique et échographique,
- Nécessaire pendant 5 ans.
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Hamartome
Cliniquement :
L'hamartome est une lésion mollasse parfois de fort volume sans signes associés.
Mammographie et échographie :
- Lésion régulière bien limitée,
- de même aspect / tonalité que le reste du sein.
Anatomie pathologie :
Il s'agit d'un sein dans le sein.
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Cytostéatonécrose
Cliniquement :
La cytostéatonécroseDéfinitionDestruction de la graisse, ou plus exactement du tissu adipeux et des adipocytes qu'il contient. Les graisses sont saponifiées et les produits ainsi libérés provoquent une intervention massive des macrocytes qui détruisent les adipocytes. L'une des principales causes de cette affection est la pancréatite aiguë hémorragique. La cytostéatonécrose se rencontre aussi dans les tissus adipeux du sein. Il existe une forme de cytostéatonécrose qui affecte les graisses des tissus sous-cutanés du nouveau-né. Les facteurs responsables seraient le froid, l'hypoxie et les éventuels traumatismes obstétricaux. Dans tous les cas, la guérison est spontanée au bout de quelques semaines. est une lésion apparaissant après un traumatisme du sein (accident ou chirurgie radiothérapie) :
- avec une masse plus ou moins dure,
- avec une possibilité de signes inflammatoires en regard,
- dans un contexte étiologique de traumatisme (chirurgie, choc).
Radiologiquement : La radiologie montre une opacité mal systématisée avec microcalcifications,
Souvent le diagnostic est opératoire :
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