• Retour au cours acide acétique : Acide acétique ou acide éthanoïque : Acide carboxylique organique provenant essentiellement de la dégradation de l'acide pyruvique ou de l'acide butyrique. L'acide acétique pur est un liquide incolore et inflammable. Le vinaigre contient l'acide acétique qui entre dans la composition de nombreux produits antiseptiques, c'est-à-dire anti-infectieux, et de solution tampon, c'est-à-dire de solution qui limite les variations du pH d'un milieu lors de l'addition d'un acide ou bien d'une base. L'acide acétique se présente sous la forme d'un liquide incolore dont l'odeur est suffocante, c'est ce qui donne au vinaigre son goût particulier.
  • Retour au cours actinomycose : Infection, pouvant se présenter comme une « pseudo-tumeur » inflammatoire localisée dans un tissu sous-cutané impliquant un actinomycète, éventuellement de type bactérie filamenteuse.
  • Retour au cours Adénocarcinome : Tumeur maligne développée aux dépens d'un épithélium glandulaire. Le terme est à distinguer de celui d'adénome qui désigne une tumeur bénigne développée aux dépens d'un épithélium glandulaire. En pratique, une tumeur est reconnue comme adénocarcinome lorsque son analyse microscopique anatomo-pathologique démontre un aspect de glande (tubes glandulaires) ou la présence de sécrétions mucineuses (muco-sécrétions).
  • Retour au cours adénofibrome : Adénofibrome ou fibroadénome : Tumeur bénigne développée au dépend de la glande mammaire. Il est constitué à la fois d'une prolifération de cellules issues de l'épithélium glandulaire et de cellules issues du tissu conjonctif. Cette tumeur fait partie des mastopathies bénignes du sein. Il s'agit d'une pathologie fréquente qui ne comporte aucune gravité.
  • Retour au cours adénomyose : Adénomyose ou endométriose interne : Affection gynécologique caractérisée par le développement d'une muqueuse endométriale normale (composée de glandes endométriales et d'un stroma cytogène) dans le myomètre (paroi musculaire de l'utérus).
  • Retour au cours adénose : Prolifération (multiplication) des cellules composant un tissu glandulaire. Ce terme est souvent utilisé pour désigner l'adénose vaginale (du vagin) entre autres. L'adénose fait suspecter le plus souvent l'exposition au distilbène (diéthylstilboestrol). Il s'agit de la présence de muqueuse (couche de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux en contact avec l'air, en l'occurrence le col de l'utérus) sur la paroi du vagin, et sur la partie haute et la partie externe du col de l'utérus. Certains gynécologues considèrent cette lésion comme un ectropion, en fait son aspect typique est particulier. Elle est plus vaste et plus rouge que l'ectropion. Dans certains cas on ne constate pas de modification de la muqueuse et l'on parle alors d'adénose asymptomatique c'est-à-dire sans symptôme. L'adénose guérit spontanément sans traitement le plus souvent. Son évolution se fait vers la guérison au début de la puberté.
  • Retour au cours algies : Algie : Douleur localisée d'un organe ou d'une région sans lésion anatomique caractérisée.
  • Retour au cours aménorrhées : Aménorrhée : Absence des règles, de menstruation. Le plus souvent, la grossesse en est la cause. Dans les autres cas, l'aménorrhée peut être l'unique symptôme d'une pathologie ou au contraire, un parmi de nombreux autres. La recherche de la cause d'une aménorrhée nécessite rarement des examens nombreux. La prise en charge thérapeutique est parfois plus délicate.
  • Retour au cours androgènes : Androgène : Tout composé naturel ou synthétique, généralement une hormone stéroïde, qui stimule ou contrôle le développement et le maintien des caractères masculins chez les vertébrés en se liant aux récepteurs androgènes. Cela englobe aussi l'activité des organes sexuels mâles secondaires et le développement des caractères sexuels secondaires. Les androgènes, qui ont été découverts en 1936, sont également appelés « hormones androgènes ». Les androgènes sont aussi les stéroïdes anabolisants d'origine. Ils sont aussi les précurseurs de tous les œstrogènes, les hormones sexuelles femelles. Le principal androgène, qui est aussi le plus connu est la « testostérone ».
  • Retour au cours aponévrose : Membrane fibreuse enveloppant les muscles et constituant une séparation entre eux. Ce n'est pas une enveloppe mais un lien entre les structures auxquelles elle est liée. Elle permet ainsi la constitution d'un corps. Les aponévroses servent aussi à délimiter des compartiments (ou loges) dans l'organisme (on parle alors en général de septum).
  • Retour au cours aréole : Surface pigmentée qui fait un cercle autour du mamelon du sein. Le diamètre est en moyenne de quatre à cinq centimètres, et sa surface est parsemée de petites éminences formées par des glandes sébacées qui sont chez l'homme traversées par un poil. L'aréole recouvre un fin réseau musculaire qui participe à l'érection du mamelon féminin.
  • Retour au cours bloc enzymatique surrénalien : Affection relativement rare (une personne pour 5000) due à une insuffisance de fonctionnement d'une enzyme (de type 21-hydroxylase) appartenant à la glande corticosurrénale et d'origine héréditaire.
  • Retour au cours Carcinome in situ : Carcinome très localisé, qui respecte les tissus voisins. Il s'agit d'un petit amas de cellules en apparence malignes mais qui ne franchissent pas la membrane basale (interface entre des tissus de nature différente), qui les sépare des autres tissus. Le carcinome in situ le plus fréquent est le carcinome in situ du col de l'utérus, qui ne doit pas être considéré comme un cancer tant qu'il n'a pas franchi la membrane basale, car son pronostic est totalement différent. Non traité, un carcinome in situ évolue vers un cancer invasif, d'où l'importance de le traiter même s'il n'est pas encore agressif.
  • Retour au cours Carcinomes malpighiens : Carcinome malpighien ou carcinome épidermoïde : Tumeur maligne développée aux dépens d'un épithélium malpighien. On note une très forte corrélation entre le tabagisme et la survenue des carcinomes épidermoïdes.
  • Retour au cours cellules de Langhans : Cellule de Langhans : Cellule géante dont les noyaux sont disposés en fer à cheval à la périphérie du cytoplasme.
  • Retour au cours centres prolifératifs d'Aschoff : Centre prolifératif d'Aschoff ou cicatrice radiaire : Lésion histologique stellaire bénigne rare, à centre scléreux, riche en substance élascéinique où sont enchâssées des formations glanduliformes (tubulaires) réparties de façon irrégulière. Il associe un centre fibrohyalin et élastosique à une couronne périphérique épithéliale qui lui donne un aspect stellaire à la mammographie. Il pose donc en imagerie mammaire un problème de diagnostic différentiel avec les tumeurs malignes infiltrantes.
  • Retour au cours Cervicite : Inflammation du col de l'utérus d'origine virale, bactérienne, ou parasitaire. Il s'agit d'une maladie sexuellement transmissible, gonocoques et chlamydiae étant principalement en cause.
  • Retour au cours cicatrices de Pfannenstiel : Cicatrice de Pfannenstiel : Type d'incision chirurgicale permettant l'accès à l'abdomen, généralement sur une ligne horizontale au-dessus de la symphyse pubienne.
  • Retour au cours colposcopie : Étude de la morphologie du col utérin et du vagin au moyen d'un colposcope (loupe binoculaire qui grossit de vingt à cinquante fois, selon les appareils et les optiques choisies pour cet examen médical, pour rechercher et repérer sur ces organes des lésions inflammatoires ou précancéreuses ou cancéreuses et ensuite pratiquer des biopsies guidées de ces lésions.
  • Retour au cours comédocarcinome : Sous-type de cancer du sein de stade très précoce caractérisé par une nécrose centrale et généralement confiné aux canaux galactophores. C'est un type de Carcinome Canalaire In Situ (CCIS). Les comédocarcinomes sont des tumeurs intracanalaires non-infiltrantes.
  • Retour au cours Condylome plan : Condylome : Lésion bénigne et indolore ressemblant à une verrue située dans l'appareil génital (vulve, vagin, col de l'utérus, testicule, anus et verge) et dû à un virus (papillomavirus) dont la transmission est sexuelle. Les condylomes représentent une affection de plus en plus fréquente, et se voient plus particulièrement chez les jeunes (90 % des malades ont moins de 40 ans). La forme la plus classique des condylomes est la « crête-de-coq » appelée également « condylome plan » qui nécessite une coloration particulière pour être visible.
  • Retour au cours corps jaune : Corps jaune ou corpus luteum : Glande endocrine se développant dans l'ovaire mais de façon intermittente et cyclique, et qui résulte de la transformation du follicule de De Graaf (follicule mûr ou encore déhiscent) après expulsion de l'ovocyte lors de l'ovulation. Le corps jaune sécrète une hormone : la progestérone.
  • Retour au cours courbe ménothermique : Tracé relevant les variations de la température corporelle rectale au cours d'un cycle menstruel. Pour établir une telle courbe, la température doit être prise tous les matins à la même heure, si possible avant le lever. On note également les dates des règles, douleurs pelviennes, saignements inter-menstruels, thérapeutiques prises, rapports sexuels. Le jour de l'ovulation, le changement des taux d'hormones circulant dans le sang (arrivée de progestérone) provoque une élévation d'environ un demi-degré Celsius. Cette élévation disparaît en fin de cycle, s'il n'y a pas eu de fécondation, au moment où le corps jaune régresse. Il est intéressant d'établir de telles courbes ménothermiques pour une femme qui veut pratiquer une contraception sans contraceptifs, uniquement basée sur l'évaluation du jour de l'ovulation. La méthode reste cependant très aléatoire car de nombreux facteurs peuvent perturber la courbe (se lever la nuit, toute maladie, etc.).
  • Retour au cours cul-de-sac de Douglas : Cul-de-sac de Douglas ou cul-de-sac recto-vaginal : Repli du péritoine entre l'utérus et le rectum, formant un cul-de-sac recto-vaginal. Le cul-de-sac de Douglas est l'endroit où s'accumulent les liquides qui peuvent se trouver par accident dans la cavité péritonéale (sang, pus, etc.). Cet endroit du corps est accessible par le toucher rectal, ce qui permet le diagnostic de nombreuses pathologies. Chez l'homme, ce cul-de-sac est simplement l'extrémité inférieure de la cavité péritonéale, entre la face postérieure de la vessie et la face ventrale du rectum.
  • Retour au cours cytoponction : Prélèvement (ponction) effectué à l'aiguille fine pour analyse au microscope des cellules obtenues.
  • Retour au cours cytostéatonécroses : Cytostéatonécrose ou stéatonécrose : Destruction de la graisse, ou plus exactement du tissu adipeux et des adipocytes qu'il contient. Les graisses sont saponifiées et les produits ainsi libérés provoquent une intervention massive des macrocytes qui détruisent les adipocytes. L'une des principales causes de cette affection est la pancréatite aiguë hémorragique. La cytostéatonécrose se rencontre aussi dans les tissus adipeux du sein.
  • Retour au cours cytotrophoblaste : Cytotrophoblaste ou couche de Langhans : Germe, qui a un rapport avec le développement embryonnaire. Le trophoblaste de l'embryon humain, au 7e jour, va donner le syncytiotrophoblaste et le cytotrophoblaste, qui est formé par les cellules accolées au pôle embryonnaire du blastocyste. Il est constitué de cellules individualisées mononucléées.
  • Retour au cours de Bartholin : Glandes de Bartholin : Chez la femme, glandes qui sont situées de chaque côté de la moitié postérieure de la vulve, dans l'épaisseur des grandes lèvres. Par la sécrétion de cyprine, elles participent à la lubrification du vagin. Chaque glande mesure de 10 à 15 mm de longueur, 8 mm de hauteur et 5 mm d'épaisseur. Elles pèsent environ 4 à 5 grammes.
  • Retour au cours décubitus dorsal : Position allongée à l'horizontale, à plat-dos.
  • Retour au cours desquament : Desquamation ou exfoliation : Perte des couches superficielles de l'épiderme sous formes de petites pellicules appelées squames. La desquamation peut provenir de maladies infectieuses (rougeole, rubéole, de maladies génétiques chroniques (ichthyose) ou d'agressions de la peau (coup de soleil, brûlure, irradiation aiguë). La desquamation de l'endomètre est la desquamation la muqueuse utérine, lors du cycle menstruel chez la femme.
  • Retour au cours diverticulite de Meckel : Diverticule de Meckel : Reliquat embryologique du canal omphalo-mésentérique situé sur le dernier tiers de l'intestin grêle. Il est unique : il ne peut pas y avoir plusieurs diverticules de Meckel chez un même sujet. Il est normalement absent chez la plupart des individus, mais chez certaines personnes (chez 2 à 3 % des individus), il persiste et forme une petite malformation du tube digestif (intestin grêle). Il est vascularisé par l'artère mésentérique supérieure. Il siège sur le bord anti-mésentérique de l'anse. Ce diverticule est situé à 80 cm de la jonction iléo-cæcale et constitue une cavité pathologique.
  • Retour au cours doigtier : Gant pour un seul doigt. Il permet notamment de pratiquer un toucher rectal, vaginal ou buccal, ou de protéger un pansement sur une plaie. D'une manière générale, il protège le doigt ou le site anatomique sur lequel on intervient d'une transmission manuportée de bactéries, virus, champignons et/ou parasites.
  • Retour au cours doppler : Examen échographique en deux dimensions non-invasif qui permet d'explorer les flux sanguins intracardiaques et intravasculaires. Elle est basée sur un phénomène physique des ultrasons, l'effet Doppler.
  • Retour au cours dysovulations : Dysovulation : Ovulation irrégulière.
  • Retour au cours dysplasies du col : Dysplasie du col de l'utérus : Transformation des cellules du col de l'utérus. Une dysplasie du col de l'utérus est liée à l'infection par les papillomavirus humains, peut, en cas de persistance prolongée de ces virus, conduire au cancer du col de l'utérus.
  • Retour au cours échotomographie : Enregistrement et analyse des échos de différents milieux et structures organiques, causés par l'application des ultrasons. Cette technique est notamment employée pour surveiller la grossesse.
  • Retour au cours écouvillon : Écouvillon ou goupillon : Type de petite brosse à manche, à tête souvent cylindrique, servant à effectuer des prélèvements dans les cavités naturelles, et ressemblant à des cotons-tiges.
  • Retour au cours élastoses : Altération du tissu élastique du derme. L'élastose est due au vieillissement cutané, éventuellement accéléré par une exposition exagérée au soleil.
  • Retour au cours embolie gazeuse : Formation de bulles d'airs dans les vaisseaux sanguins de l'organisme.
  • Retour au cours endocol : Partie interne du col de l'utérus permettant de faire communiquer l'exocol (partie externe du col) et l'endomètre (couche de cellules recouvrant l'intérieur de l'utérus). L'endocol et l'exocol sont séparés entre eux par une région de jonction où s'effectuent les frottis de dépistage du cancer du col de l'utérus.
  • Retour au cours endométriose : Présence de cellules endométriales en dehors de la cavité utérine (cavité péritonéale et ovaire). L'endométriose est une maladie bénigne mais incurable, encore mystérieuse pour la communauté médicale. Ni son origine, ni son remède ne sont déterminés à ce jour, bien que plusieurs hypothèses aient été émises (notamment le rôle du reflux d'endomètre par les trompes de Fallope dans la cavité pelvienne, lors des règles). 80 % des endométrioses ont une localisation ovarienne. Les lésions d'endométriose, outre la sphère gynécologique, peuvent également se situer sur les organes digestifs, dont le rectum, sur la vessie, voire sur les reins. Dans de rares cas, des atteintes pulmonaires se produisent.
  • Retour au cours endométrite : Infection de l'endomètre. Elle fait le plus souvent suite à l'accouchement, mais elle peut aussi être causée par un geste endo-utérin (interruption volontaire de grossesse, hystérosalpingographie). L'endométrite du post-partum est une complication infectieuse commune de l'accouchement. Le premier signe en est la fièvre. Son diagnostic et son traitement permettent d'éviter l'extension de l'infection au péritoine et au pelvis.
  • Retour au cours éosinophiles : Éosinophile : Qui a une affinité pour l'éosine, colorant de couleur orange-rosé aux propriétés asséchante et antiseptique.
  • Retour au cours épisiotomie : Acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée au moment de l'accouchement afin de laisser passer l'enfant. Cette incision a idéalement pour but de sectionner le muscle releveur de l'anus.
  • Retour au cours épithélium glandulaire : Tissu composé de cellules élaborant des substances au profit de l'organisme. Ces cellules n'utilisent pas elles-mêmes ce produit de sécrétion mais le mettent à disposition d'autres éléments de l'organisme par excrétion. La substance sécrétée est excrétée hors de l'organe où elle est produite : soit dans le sang (glande endocrine), soit en dehors de l'organisme (glande exocrine comme les glandes sudoripares, les glandes mammaires…) ou dans une lumière de l'organisme (exemple : sécrétion séreuse de la glande parotide).
  • Retour au cours épithélium malpighien : Tissu composé de cellules pavimenteuses stratifiées. On peut le diviser en deux types : épithélium malpighien kératinisé et épithélium malpighien non-kératinisé. Il est notamment rencontré au niveau de l'épiderme.
  • Retour au cours épreuve au Lugol : Épreuve au Lugol ou test au Lugol ou test de Shiller : Test de coloration de la muqueuse vaginale, en période d'activité génitale, à la caractéristique de fixer une solution iodo-iodurée de Lugol à 1 %. L'application de cette solution permet de déceler les zones iodo-négatives qui, à priori, sont suspectes.
  • Retour au cours examen cœlioscopique : Cœlioscopie ou laparoscopie : Technique chirurgicale mini-invasive de diagnostic (cœlioscopie proprement dite) et d'intervention (cœliochirurgie) sur la cavité abdominale, de plus en plus utilisée sur l'appareil digestif (chirurgie viscérale), en gynécologie, et en urologie. Elle fait partie des techniques d'endoscopie chirurgicale.
  • Retour au cours examen sénologique : Sénologie ou mastologie : Branche de la médecine spécialisée dans l'étude du sein normal et pathologique.
  • Retour au cours exérèse : Intervention chirurgicale consistant à retirer de l'organisme un élément qui lui est nuisible ou inutile (organe, tumeur, corps étranger, etc.).
  • Retour au cours exocol : Partie externe du col de l'utérus, qui s'ouvre dans le vagin.
  • Retour au cours fibromes : Fibrome utérin ou fibromyome utérin : Tumeur bénigne, développée à partir du muscle de l'utérus. Les fibromes sont constitués de fibres musculaires lisses qui s'enroulent sur elles-mêmes et sont séparées par du tissu conjonctif fibreux. Il serait donc plus juste de parler de « fibromyome » pour rendre compte des deux composantes, mais le terme de fibrome est largement passé dans le langage courant.
  • Retour au cours fibroscopes : Fibroscope ou flexoscope : Variété d'endoscope appelé conduisant les rayons lumineux par un faisceau de fibres optiques souples. Le fibroscope permet d'explorer de façon très complète (par vision directe, photographie, cinématographie, télévision), et la réalisation de prélèvements par biopsie.
  • Retour au cours fistule : Fistule obstétricale : Constitution d'une communication anormale (une fistule) entre la vessie et le vagin (fistule vésico-vaginale) ou entre la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale) survenant à la suite d'une grossesse compliquée. La fistule est un problème mondial, mais elle est surtout commune en Afrique. Elle survient d'ordinaire pendant un accouchement prolongé, quand une femme n'obtient pas la césarienne qui serait nécessaire.
  • Retour au cours fosses lombaires : Fosse lombaire : Région anatomique située dans le dos sous les côtes de chaque côté de la colonne vertébrale.
  • Retour au cours fossettes ovariennes : Fossette ovarienne : Zone située latéralement dans le pelvis, limitée en avant par l'artère ombilicale, en arrière par l'uretère et l'artère iliaque interne et en haut par la veine iliaque externe.
  • Retour au cours Frottis Cervico-Vaginal (FCV) : Examen effectué dans le cadre du dépistage du cancer du col de l'utérus, consistant à prélever des cellules superficielles au niveau du col de l'utérus. Il est pratiqué au cours d'un examen gynécologique. Le prélèvement est ensuite examiné au microscope dans un laboratoire de cytologie. Selon l'aspect des cellules, on peut supposer que le col utérin est normal, ou bien qu'il présente une infection, une lésion précancéreuse ou un cancer.
  • Retour au cours fusiforme : Qui a la forme d'un fuseau, c'est-à-dire qui a ses deux extrémités se terminant en pointe.
  • Retour au cours galactographie : Examen permettant de visualiser les canaux galactophores, par lesquels s'écoule le lait. La galactographie est indiquée quand il existe un écoulement de liquide de la glande mammaire. Ce liquide n'est pas forcément du lait, ce peut être un mélange de sérum et de sang, un écoulement dû à une infection microbienne ou à un kyste. Cet examen va permettre de mettre en évidence une anomalie à l'intérieur des canaux (une tumeur généralement bénigne, un papillome).
  • Retour au cours galactophores : Galactophore : Canal excréteur de la glande mammaire (située dans le sein et sécrétant le lait).
  • Retour au cours gestité : Nombre total de grossesses qu'a connu une femme.
  • Retour au cours glaire cervicale : Sécrétion de glycoprotéines produite par les glandes du canal cervical en période pré-ovulatoire (fin de phase folliculaire). Elle assure plusieurs fonctions : condamner la cavité utérine en dehors de la période ovulatoire et ainsi la protéger contre les intrusions de germes pouvant être pathogènes ; protéger les spermatozoïdes contre les conditions hostiles du vagin (en effet, le pH du vagin est acide et toxique pour les spermatozoïdes tandis que le pH de la glaire est légèrement basique) ; fournir un appoint énergétique aux spermatozoïdes.
  • Retour au cours glandes de Skene : Chez la femme, glandes diffuses situées tout le long de l'urètre. Au moment de l'orgasme, ces glandes ont pour fonction de sécréter un liquide, translucide comme de l'eau, par deux petits orifices situés près du méat urinaire. Ce liquide n'est pas de l'urine. Les glandes de Skene se gorgent plus ou moins en liquide durant la phase d'excitation. Le volume émis peut donc être faible et passer inaperçu. Il peut aussi être important et être éjecté alors avec vigueur : c'est l'éjaculation féminine. L'orgasme ne se traduit pas nécessairement par cette émission de liquide, et l'émission de ce liquide n'est pas non plus nécessairement liée à un orgasme.
  • Retour au cours grossesse ectopique : Grossesse ectopique ou grossesse extra-utérine : Développement de l'ovule hors de la cavité utérine, soit dans une des trompes de Fallope (grossesse tubaire), soit dans l'ovaire (grossesse ovarienne), soit dans la cavité péritonéale (grossesse abdominale). La grossesse extra-utérine est une urgence chirurgicale dans sa forme rompue. Son diagnostic est de plus en plus précoce permettant d'éviter sa rupture et la mise en jeu du pronostic vital et permettant un traitement non chirurgical sous certaines conditions strictes. C'est une urgence chirurgicale pouvant compromettre le pronostic vital de la mère ou sa fertilité ultérieure. Chez les femmes sans contraception, les deux principaux facteurs de risque sont d'une part les antécédents d'infection génitale ou de chirurgie tubaire et d'autre part le tabac.
  • Retour au cours herpès : Maladie virale chronique responsable d'éruptions cutanées récidivantes et portée par le virus Herpes simplex. Elle représente également la première cause d'ulcérations génitales en Europe principalement. L'herpès génital favorise la transmission du virus du sida.
  • Retour au cours hirsutisme : Apparition d'une pilosité de type masculine dans des zones habituellement glabres chez la femme (visage, cou, thorax, ligne blanche, régions fessières et intergénitocrurales). Les poils du corps poussent selon un modèle masculin (poils androgéniques). L'hirsutisme est un symptôme plutôt qu'une maladie mais peut être le signe d'une indication médicale plus sérieuse, surtout s'il se développe bien après la puberté.
  • Retour au cours hormone gonadotrophine chorionique : Hormone Gonadotrophine Chorionique ou hormone Chorionique Gonadotrope (hCG) : Hormone glycoprotéique produite dès le début de la grossesse, fabriquée par l'embryon peu de temps après la conception et plus tard par le trophoblaste (partie du placenta).
  • Retour au cours hydrosalpinx : Collection de liquide séreux (liquide fabriqué par les cellules recouvrant l'intérieur des trompes utérines) s'accumulant dans la partie terminale d'une ou des deux trompes à la fois. L'une des caractéristiques de l'hydrosalpinx est l'accolement des parois. L'hydrosalpinx est une complication d'une salpingite, c'est-à-dire d'une affection d'une ou des deux trompes quand celle-ci n'est pas traitée. Quand l'hydrosalpinx survient des deux côtés (bilatéral), il est alors responsable de stérilité.
  • Retour au cours hyperéchogène : Qui renvoie un fort écho en échographie.
  • Retour au cours hyperménorrhées : Hyperménorrhée : Abondance excessive des règles ou menstruations. Ces saignements anormaux peuvent être d'origine fonctionnelle (dans environ 75 % des cas) par trouble hormonal touchant les œstrogènes, ou d'origine organique (fibromes ou autres tumeurs utérines bénignes ou malignes, polypes, troubles de la coagulation, complication de la contraception hormonale et de la contraception par dispositif intra-utérin (stérilet), saignement des grossesses accompagnant les grossesses extra-utérines, les menaces d'avortements spontanés ou les IVG, les suites de couches, etc.).
  • Retour au cours hyperplasie : Prolifération anormale des cellules normales composant un tissu ou un organe. L'hyperplasie caractérise également le développement démesuré d'un tissu ou d'un organe. L'hyperplasie peut être due à une irritation ou bien être secondaire à un processus de compensation. Autrement dit l'hyperplasie est la formation d'un tissu anormale (pathologique) aux dépens d'un tissu sain. Les tissus néoformés (récemment fabriqués) sont totalement semblables dans leur forme et dans leurs fonctions aux tissus qui sont générés.
  • Retour au cours hyperpolyménorrhées : Hyperpolyménorrhée ou ménorragie : Menstruations abondantes et prolongées. Il s'agit du trouble menstruel le plus fréquemment rapporté par les femmes. La quantité de sang normalement perdu durant les menstruations est en moyenne de 2 oz (4 c. à table) et la durée habituelle de celles-ci varie entre 3 et 7 jours. Une femme atteinte de ménorragie peut en perdre jusqu'à 3 oz (6 c. à table) ou davantage, et parfois sur une durée de plus de 7 jours. La ménorragie est parfois accompagnée de douleurs abdominales qui altèrent la qualité de vie des femmes qui en souffrent. Dans certains cas, elle peut être responsable d'une anémie.
  • Retour au cours hyperprolactinémie : Situation où le taux sanguin de prolactine (hormone de la lactation sécrétée par l'hypophyse) est excessif : plus de 25 µg/ml chez la femme ; plus de 17 µg/ml chez l'homme.
  • Retour au cours hyperthécose ovarienne : Affection rare, habituellement considérée comme une forme majeure du syndrome des ovaires micropolykystiques. Elle peut cependant s'observer à la ménopause et constitue alors à cette période la cause la plus fréquente d'hirsutisme majeur et de virilisation. Elle se manifeste par une hyperandrogénie plus sévère que celle habituellement observée dans le syndrome des ovaires micropolykystiques, soit le plus souvent un syndrome de virilisation. Les taux de testostérone orientent initialement vers une tumeur ovarienne, mais le phénotype métabolique fréquemment associé (obésité, acanthosis nigricans, diabète), permet d'évoquer l'hyperthécose. Les ovaires sont volumineux pour le statut ménopausique. On observe à l'examen histologique une hyperplasie bilatérale du stroma ovarien et de manière caractéristique la présence d'îlots disséminés de cellules thécales lutéinisées. La physiopathologie reste mal élucidée.
  • Retour au cours hypocondre : Hypocondre ou hypochondre : Région gauche ou droite de l'abdomen, située directement sous le diaphragme.
  • Retour au cours hypoéchogène : Qui ne génère que peu d'échos en échographie, donnant des plages d'un gris très sombre, proches du noir sur l'écran de l'échographe.
  • Retour au cours hypoménorrhées : Hypoménorrhée : Règles de durée et abondance très diminuées, elle se voit en période préménopausique à la suite de la diminution des sécrétions hormonales ovariennes, mais l'hypoménorrhée peut se voir aussi chez les femmes ayant un utérus à cavité réduite : c'est le cas dans certaines anomalies utérines (hypoplasie utérine) et en cas de la présence de synéchies utérines ; la prise des contraceptifs oraux peut être associée à une hypoménorrhée sous l'effet atrophiant de l'endomètre des progestatifs contenus dans ces contraceptifs ; enfin des anomalies de réceptivité hormonale de l'endomètre peuvent être la cause.
  • Retour au cours hystéromètre : Sonde utérine constituée d'une tige flexible graduée, utilisée pour la mesure de la longueur de la cavité utérine, de l'orifice externe du col utérin jusqu'au fond de l'utérus.
  • Retour au cours hystérométrie : Mesure de la cavité utérine avec un hystéromètre.
  • Retour au cours hystérosalpingographie : Examen de la cavité utérine et des trompes qui ne sont pas visibles sur des radiographies standards. Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité, d'infections répétitives, de saignements génitaux, de douleurs… Elle recherche des anomalies telles qu'une tumeur, un fibrome ou un rétrécissement des voies génitales.
  • Retour au cours hystéroscope : Appareil optique, ou endoscope, permettant la réalisation d'une hystéroscopie, c'est-à-dire l'exploration de la paroi interne du corps et du col de l'utérus (endomètre) et de l'origine des trompes. L'hystéroscope est composé d'un tube, souple ou rigide selon les cas, mesurant seulement quelques millimètres de diamètre, muni d'une fibre optique et d'une source lumineuse. Certains sont munis d'une caméra et de pinces.
  • Retour au cours hystéroscopie : Examen permettant de visualiser directement la cavité utérine (l'intérieur de l'utérus) à l'aide d'un appareil optique appelé hystéroscope. On peut ainsi explorer le canal cervical, la cavité utérine et sa muqueuse, l'endomètre, et l'origine des trompes (les ostiums uterinums). Par défaut, le mot « hystéroscopie », sans autre précision, sous-entend l'hystéroscopie diagnostique. Lorsque cette méthode est utilisée pour pratiquer dans le même temps une intervention chirurgicale dans l'utérus, on parle alors de « chirurgie hystéroscopique ».
  • Retour au cours hystérosonographie : Examen d'échographie permettant l'étude des parois de l'utérus, de la cavité de l'utérus, et de la partie proximale des trompes utérines. Il consiste à introduire, dans le col de l'utérus, un cathéter, servant à injecter du sérum physiologique, et à pratiquer l'échographie pendant l'injection du sérum physiologique. Cet examen, actuellement très utilisé en gynécologie, a remplacé l'hystérographie dans beaucoup de ses indications. C'est un examen indolore, sans risque allergique, mais qui reste contre-indiqué en cas de grossesse.
  • Retour au cours iatrogène : Iatrogénie ou iatrogénèse : aggravation de la pathologie traitée ou apparition d'une nouvelle maladie, d'un état, d'un effet secondaire, etc., provoquée par un traitement médical, prescrit par un médecin ou par d'autres professionnels de la santé (par exemple un pharmacien).
  • Retour au cours insuffisance lutéale : Insuffisance en deuxième partie du cycle après l'ovulation d'hormone lutéale, c'est-à-dire en progestérone. L'insuffisance en progestérone peut avoir deux origines principales : une absence de formation du corps jaune par absence d'ovulation, ou une mauvaise qualité du corps jaune qui ne sécrète pas suffisamment d'hormone. Le traitement consiste à donner un substitutif. En cas de désir de grossesse et d'absence d'ovulation, un traitement par stimulation ovarienne est nécessaire.
  • Retour au cours jonction squamo-cylindrique : Jonction squamo-cylindrique ou jonction exocol-endocol : Orifice anatomique d'un col sain de nullipare, séparant l'endocol et l'exocol.
  • Retour au cours kyste : Poche close ayant une membrane distincte et se développant anormalement dans une cavité ou structure du corps. Ils peuvent contenir de l'air, des liquides, ou d'autres matériaux, notamment des organismes parasites « enkystés » sous forme active à reproduction lente ou sous forme inactive de « spore ».
  • Retour au cours kyste ovarien : Petite poche remplie de liquide développée aux dépens d'un ovaire. Il s'agit d'une affection extrêmement fréquente, découverte la plupart du temps de manière fortuite au cours d'un examen d'imagerie (échographie par exemple). Ces kystes sont bénins dans la grande majorité des cas, et ont des causes variées.
  • Retour au cours laparotomie : Acte chirurgical consistant en l'ouverture de l'abdomen par une incision laissant le passage direct à d'autres actes chirurgicaux sur les organes abdominaux et pelviens. La laparotomie est une voie d'abord chirurgicale. Différentes incisions sont possibles. La plus courante est une ouverture allant du pubis au bord inférieur du sternum (appelée laparotomie médiane xyphopubienne). Dans le cadre de certaines interventions en chirurgie gynécologique, notamment les césariennes, la laparotomie est horizontale et très basse, à la limite des poils pubiens. Elle est nommée « incision de Pfannenstiel ».
  • Retour au cours lavement baryté : Examen radiographique qui utilise les rayons X et un produit de contraste à base de baryte. Son principe consiste à opacifier et visualiser le gros intestin. La baryte est introduite dans le côlon par une petite canule mise dans l'anus. Elle progresse dans tout le colon et tapisse ses parois qui seront visibles sur les clichés grâce aux propriétés radio-opaques de ce produit.
  • Retour au cours leucorrhées : Leucorrhée : Écoulement non sanglant provenant du vagin. Elle peut être physiologique (par sécrétion de glaire cervicale et desquamation vaginale) ou pathologique témoignant d'une infection, le plus souvent d'une vaginite. Bien que le terme leucorrhée signifie littéralement « sécrétion blanche », la couleur de la sécrétion vaginale peut varier en fonction de la cause : elle peut aller d'une sécrétion laiteuse à verdâtre. Les écoulements sanguinolents sont à considérer comme des métrorragies. On considère comme anormales des pertes vaginales malodorantes ou responsables d'irritation et de démangeaison.
  • Retour au cours lipothymies : Lipothymie : Malaise sans perte de connaissance (ou perte de connaissance incomplète), progressif. La lipothymie se caractérise par la survenue brutale d'une sensation d'évanouissement imminent, avec impression d'un « vide », perte d'équilibre, bouffées de chaleur, champ de vision qui se rétrécit, oppression respiratoire, apparition « d'étoiles » devant les yeux, grande faiblesse et angoisse brutale. Il ne faut pas confondre la lipothymie et la syncope qui, quant à elle, correspond à un malaise avec perte de connaissance brutale, brève, spontanément réversible, liée à une diminution brusque du débit sanguin cérébral. La signification pathologique de ces deux événements est cependant la même, et une lipothymie doit être explorée avec autant de soins qu'une syncope vraie. À noter que la lipothymie peut rester isolée ou précéder la perte de connaissance.
  • Retour au cours mammographie : Technique de radiographie, particulièrement adaptée aux seins de la femme, notamment afin de détecter des nodules dont la présence peut signifier l'existence d'un cancer du sein.
  • Retour au cours ménométrorragies : Saignement de l'utérus qui n'est pas causé par une tumeur, une infection ou une grossesse. Elle se produit habituellement chez les femmes qui entament leur période reproductive (moins de 20 ans) ou qui l'achèvent (plus de 45 ans). Ce diagnostic est posé quand toute autre cause n'est applicable. On constate la ménométrorragie chez les femmes qui souffrent du syndrome de Stein-Leventhal (kystes aux ovaires), également appelé syndrome des ovaires polykystiques. Les femmes qui sont en dialyse ou qui utilisent un moyen de contraception intra-utérin peuvent avoir des règles abondantes et prolongées.
  • Retour au cours ménopause : Arrêt des règles. Lors de la ménopause la femme ne possède plus suffisamment de follicules car ceux-ci ont été soit utilisés pour le cycle ovarien soit les cellules folliculaires ont dégénéré par le phénomène d'atrésie folliculaire. On la divise en plusieurs étapes : périménopause (période d'irrégularités des cycles menstruels précédant la ménopause et l'année qui suit l'arrêt apparent des règles) ; post-ménopause (ménopause confirmée). La ménopause survient en moyenne à l'âge de 51 ans en France.
  • Retour au cours ménorragies : Ménorragie ou hyperpolyménorrhée : Menstruations abondantes et prolongées. Il s'agit du trouble menstruel le plus fréquemment rapporté par les femmes. La quantité de sang normalement perdu durant les menstruations est en moyenne de 2 oz (4 c. à table) et la durée habituelle de celles-ci varie entre 3 et 7 jours. Une femme atteinte de ménorragie peut en perdre jusqu'à 3 oz (6 c. à table) ou davantage, et parfois sur une durée de plus de 7 jours. La ménorragie est parfois accompagnée de douleurs abdominales qui altèrent la qualité de vie des femmes qui en souffrent. Dans certains cas, elle peut être responsable d'une anémie.
  • Retour au cours métrorragies : Métrorragie : Saignement génital survenant en dehors des règles. On peut avoir des métrorragies après la ménopause ou à cause d'une grossesse extra-utérine rompue. Dans ce dernier cas le fœtus peut s'être développé dans les trompes (au lieu de l'utérus) et ainsi, rompre un vaisseau sanguin. La métrorragie peut ainsi signer un hémopéritoine. C'est une urgence médicale. Le terme métrorragie ne préjuge en rien de l'abondance du saignement. Il ne faut pas confondre métrorragie avec ménorragie, qui définit des règles anormalement longues et abondantes.
  • Retour au cours muqueuse endométriale : Muqueuse de l'endomètre formée d'un épithélium prismatique unistratifié comportant trois types cellulaires : des cellules sécrétantes (sécrétion de glycogène), des cellules ciliées et des cellules basales, ainsi qu'un tissu conjonctif riche en cellules, contenant les glandes utérines.
  • Retour au cours myomes : Myome : Tumeur bénigne formée de tissu musculaire. C'est une des pathologies dites hormono-sensibles. « Myome utérin » est le nom donné à la maladie bénigne et fréquente, qui se caractérise par la formation de myomes dans le muscle utérin.
  • Retour au cours myomètre : Couche musculeuse interne de la paroi utérine.
  • Retour au cours noyau pycnotique : Petit noyau dont la taille a diminué à cause du manque d'activité de la cellule (ou autre raison). Un exemple typique de noyau pycnotique se trouve ans les kératinocytes de l'épiderme : les cellules sont mourantes au fur et à mesure qu'elles se rapprochent de la couche desquamant, et on observe un noyau de plus en plus petit ; à force, les métabolismes stoppent et la cellule meurt.
  • Retour au cours œstrogènes : Œstrogène : Groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l'état naturel, est d'être une hormone sexuelle femelle primaire. Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires, le corps jaune (corpus luteum) et le placenta. Certains œstrogènes sont également produits en petites quantités par d'autres tissus tels le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux. Ces sources secondaires d'œstrogènes sont particulièrement importantes chez les femmes lors de la post-ménopause. Les trois œstrogènes naturels sont l'estradiol, l'estriol et l'estrone. Bien que les œstrogènes soient présents dans les deux sexes, on en trouve une quantité significativement plus importante chez les femmes que chez les hommes. Elles favorisent le développement des caractères sexuels secondaires, comme les seins, et sont également impliquées dans le contrôle du cycle menstruel, ce qui explique pourquoi la plupart des pilules contraceptives en contiennent. L'usage d'œstrogènes, en particulier associés à la progestérone, est un traitement (traitement de substitution hormonale) controversé des symptômes de la ménopause. En plus de leurs rôles dans la reproduction, féminine mais aussi masculine, les œstrogènes sont impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l'homéostasie du squelette et du système cardiovasculaire. Ils ont également des effets sur le foie et le tissu adipeux.
  • Retour au cours oligoménorrhées : Oligoménorrhée : Faible écoulement de sang durant la période des règles et la diminution de la fréquence de l'écoulement menstruel.
  • Retour au cours open-cœlioscopie : Open-cœlioscopie ou cœlioscopie à ciel ouvert : Cœlioscopie au cours de laquelle le trocart ombilical est introduit après avoir fait une mini-incision plan par plan. L'opposition entre cœlioscopie classique et open-cœlioscopie ne concerne que le temps initial de mise en place du premier trocart. En effet, les temps ultérieurs (introduction de trocarts latéraux supplémentaires, gestes de cœliochirurgie) sont effectués « a priori » sous contrôle visuel cœlioscopique et deviennent indépendants du mode de mise en place du premier trocart.
  • Retour au cours orifices herniaires : Orifice herniaire : Ouverture se trouvant entre les muscles abdominaux et le ligament inguinal, et s'ouvrant sur une protubérance du péritoine : une hernie.
  • Retour au cours ostia : Ostium (pluriel : ostia) : Ouverture ou court canal vers une cavité ou qui permet la communication entre deux cavités.
  • Retour au cours parité : Nombre total d'enfants vivants mis au monde par une femme (les morts fœtales ou les morts à la naissance sont exclues). Une femme dont la parité est nulle n'a mis aucun enfant vivant au monde; une femme dont la parité est égale à 1 a mis au monde un enfant vivant, celle dont la parité est égale à 2, deux enfants vivants et ainsi de suite. Dans le cas d'un premier accouchement où naissent des jumeaux vivants, la parité de la femme est égale à 1 après la naissance du premier jumeau et elle est égale à 2 après la naissance du second.
  • Retour au cours pelvipéritonite : Infection des organes reproducteurs féminins (utérus, trompes de Fallope, ovaires), qui peut se propager à travers les tubes, dans le bassin autour de l'utérus, de la vessie et le gros intestin. L'infection provoque une inflammation. L'infection est plus fréquente chez les jeunes femmes, celles qui ont un nouveau partenaire, et ceux qui n'utilisent pas de préservatifs. Occasionnellement, l'infection de l'utérus (endométrite) et les trompes de Fallope (salpingite) arrive seule, mais si l'utérus est infecté, les tubes sont susceptibles d'être infectés, et vice-versa.
  • Retour au cours percussion : Examen visant à détecter des modifications survenant à l'intérieur des cavités thoracique et abdominale. C'est, avec l'inspection, la palpation et l'auscultation l'un des quatre temps de l'examen clinique général (ou examen physique, au lit du malade).
  • Retour au cours petit bassin : Petit bassin ou pelvis minor : Cadre osseux, sensiblement hémisphérique, de la forme et de la taille d'un petit bol, situé à la base du bassin, sous la cavité abdominale.
  • Retour au cours phase folliculinique : Période du cycle menstruel où la folliculine est sécrétée en grande quantité par l'ovaire. Cette période se situe entre le 1er et le 15e jour du cycle. Lui succède la phase progestative (ou lutéale) (du 18e jour à la fin du cycle), où la progestérone est alors sécrétée en grande quantité.
  • Retour au cours phase progestative : Phase progestative ou phase lutéale ou phase post-ovulatoire : Phase se situant après l'ovulation et jusqu'au dernier jour du cycle ovarien. La phase lutéale se termine donc lorsque la menstruation commence. Au point de vue hormonal, la phase lutéale du cycle menstruel est caractérisée par la présence de la progestérone. Tout dépendant des femmes, cette phase dure entre 11 et 18 jours. Le follicule de la phase folliculaire se transforme en corps jaune au moment de l'ovulation et pendant la phase lutéale, le corps jaune se développe ou bien dégénère s'il n'y a pas eu fécondation.
  • Retour au cours phimosis tubaire : Rétrécissement d'une ou des deux trompes utérines, aboutissant à une obturation tubaire partielle ou totale. Un phimosis tubaire est souvent consécutif à une salpingite (infection d'une ou des 2 trompes) non traitée. Les franges du pavillon de la trompe s'agglutinent, se resserrent et se collent les unes aux autres, sans que la patiente ressente généralement aucun symptôme. Le phimosis est ainsi le plus souvent découvert à l'occasion d'un bilan de stérilité (hystérographie et/ou cœlioscopie). Le traitement, chirurgical, cherche à rétablir la perméabilité de la trompe et la fertilité de la femme : décollement des parois de la trompe et éversion des franges du pavillon. Cette intervention est généralement pratiquée par cœliochirurgie (introduction d'une optique et des instruments chirurgicaux par de petites incisions abdominales).
  • Retour au cours pince à biopsie : Pince utilisée en gynécologie pour la réalisation des biopsies des revêtements du col utérin et du vagin ; elle largement utilisée pour effectuer les biopsies guidées par colposcopie.
  • Retour au cours pince de Pozzi : Pince droite de 25 cm de longueur, à une griffe de chaque côté.
  • Retour au cours pince longuette : Pince utilisée en gynécologie comme un porte-compresse pour le badigeonnage antiseptique dans le cadre de la préparation du site opératoire (la peau, le vagin et le col utérin…) puis pour la réalisation des soins des plaies chirurgicales et traumatiques (nettoyage, antisepsie; pansements). Grâce à sa longueur et à la forme de son extrémité fonctionnelle, elle peut être aussi utilisée comme une pince de préhension des dispositifs médicaux (comme par exemple les fils de stérilet pour son retrait de la cavité utérine).
  • Retour au cours pipelle de Cornier : Sonde d'aspiration pour biopsie, prélèvement histologique et cytologique de l'endomètre.
  • Retour au cours pneumopéritoine : Entrée d'air ou de gaz dans la cavité de l'abdomen. Dans le cas du « pneumopéritoine gynécologique », cet air permet d'intervenir sur l'utérus, les trompes ou les ovaires.
  • Retour au cours pollakiménorrhées : Pollakiménorrhée ou tachyménorrhée : Durée du cycle menstruel raccourcie avec fréquence des règles augmentée, souvent à tel point que la femme concernée ne sait plus où elle en est de ses cycles menstruels. Les règles surviennent de façon anarchique, leur durée et leur abondance sont variables.
  • Retour au cours polyménorrhées : Polyménorrhée : Augmentation de la fréquence des règles avec raccourcissement de la période intermenstruelle.
  • Retour au cours Polypes : Polype : Adénome, ou tumeur bénigne, se développant sur les muqueuses. Les polypes se retrouvent plus fréquemment sur les muqueuses du côlon, du rectum ou de l'utérus. Certains sont plats : ce sont des polypes sessiles ; d'autres possèdent un pied plus ou moins long : ce sont des polypes pédiculés. La présence de nombreux polypes sur une même muqueuse est appelée polypose.
  • Retour au cours position de Trendelenburg : Position de Trendelenburg ou position dorsosacrée déclive : Position d'un malade couché sur le dos et dont la tête est placée plus bas que les pieds. Cette position est fréquemment utilisée en chirurgie, notamment digestive et gynécologique, afin de dégager le pelvis des anses intestinales, et en radiologie. En chirurgie gynécologique, cette position est systématiquement utilisée en cas de cœlioscopie, après la réalisation du pneumopéritoine (insufflation de gaz dans la cavité péritonéale) et la pose du cœlioscope.
  • Retour au cours progestéronique : Progestérone : Hormone stéroïde principalement sécrétée par le corps jaune des ovaires et impliquée dans le cycle menstruel féminin, la grossesse (progestagène : supporte la gestation) et l'embryogenèse. Dans le cycle ovarien, la progestérone inhibe les contractions rythmiques de la musculature utérine et crée un silence utérin sans lequel toute gestation serait impossible.
  • Retour au cours prolapsus : Prolapsus génital ou descente d'organes : Déplacement anormal d'un ou de plusieurs organes du pelvis féminin vers le bas.
  • Retour au cours radiaires : Qui est disposé en rayons.
  • Retour au cours sacrum : Os impair, médian et symétrique, formé de la soudure des cinq vertèbres sacrées (ou sacrales). Il a une forme pyramidale à base crâniale, base appelée le promontoire sacré, la pointe de la pyramide s'appelant l'apex. Il est situé entre les deux os iliaques pour former le bassin osseux. Chez la femme, le sacrum est plus large que chez l'homme.
  • Retour au cours salpingite : Inflammation d'une, ou des deux (dans 60 % des cas) trompes de Fallope. Infections sexuellement transmissibles, gonocoques et chlamydiae sont principalement en cause.
  • Retour au cours selle turcique : Selle turcique ou fosse pituitaire ou fosse sphénoïdale : Gouttière transversale creusée dans la partie postérieure de la face crâniale de l'os sphénoïde. Elle contient l'hypophyse.
  • Retour au cours sonde de Novak : Dispositif médical pour biopsie, prélèvement histologique et cytologique de l'endomètre.
  • Retour au cours spanioménorrhées : Spanioménorrhée : Allongement progressif de l'intervalle qui sépare les règles. La durée habituelle d'un cycle menstruel est en moyenne de 28 jours ; quand cet intervalle dépasse 6 à 8 semaines, on parle alors de spanioménorrhée. L'allongement est parfois tel que la patiente présente une aménorrhée, c'est-à-dire une absence totale de règles.
  • Retour au cours spatule d'Ayre : Dispositif médical, en bois ou en plastique, destiné aux prélèvements de la muqueuse vaginale et de l'exocol.
  • Retour au cours spiculés : Qui a la forme d'une aiguille.
  • Retour au cours splénomégalie : Augmentation de volume (-mégalie) de la rate (spléno-). Ceci est repérable à la palpation dans l'hypochondre gauche (sous le rebord costal inférieur gauche).
  • Retour au cours sténose : Modification anatomique qui se traduit par un rétrécissement d'une structure (canal, vaisseau).
  • Retour au cours stéréotaxique : Stéréotaxie : Technique utilisée en neurochirurgie pour atteindre des zones du cerveau de manière précise. Elle permet de définir la position d'une structure grâce à un système de coordonnées dans l'espace et de l'atteindre pour procéder à un traitement, une biopsie, etc. La méthode assure une meilleure précision tout en étant moins invasive qu'une intervention classique.
  • Retour au cours stérilité : État involontaire d'un individu inapte à concevoir un enfant.
  • Retour au cours sulfate de déhydroépiandrostérone : Sulfate de DéHydroÉpiAndrostérone (SDHEA) : Précurseur androgénique produit dans les deux sexes par les surrénales. C'est le stéroïde dont la concentration plasmatique est la plus élevée mais dont le rôle reste mal connu.
  • Retour au cours Syndrome PréMenstruel : Ensemble des symptômes qui surviennent régulièrement, chez certaines femmes, avant les règles. Le plus souvent, ces symptômes se manifestent dans les quelques jours qui les précèdent, mais parfois ils peuvent se produire dès le milieu du cycle. Trois symptômes sont particulièrement fréquents : la tension mammaire, le ballonnement de l'abdomen et la tension psychique. Cependant, bien d'autres troubles peuvent être présents, comme des jambes lourdes, des céphalées ou des migraines, des troubles digestifs… Au total, plus de 100 manifestations cliniques ont été rapportées. Ces symptômes varient, en nature et en intensité, selon les femmes. Bien que la cause de cette affection reste mystérieuse, la modification des sécrétions hormonales semble être impliquée.
  • Retour au cours thermographie : Technique permettant d'obtenir, au moyen d'un appareillage approprié, l'image thermique d'une scène observée dans un domaine spectral de l'infrarouge. On parlera plus généralement de thermographie infrarouge. L'image obtenue est un thermogramme. La thermographie permet dans les applications médicales de repérer des anomalies de températures locales (tendinite ou inflammations superficielles ou sous-jacentes par exemple) ou globales (fièvre). Elle peut être employée autant pour la détection de traumatismes que pour le suivi en hyperthermie. L'étude par thermographie infrarouge de la température de la peau est un moyen d'apprécier l'état physiologique de la peau et son métabolisme, mais aussi d'une certaine façon celle des tissus sous-jacents. Elle présente un intérêt dans le diagnostic des pathologies ou dans le suivi des actes thérapeutiques où il y a atteinte de la vascularisation : brûlures, greffe, ischémie, angiogenèse, angioplastie.
  • Retour au cours thromboembolique : Maladie thromboembolique : Affection caractérisée par la formation dans les veines de caillots de sang coagulé (thrombus) qui risquent, en se détachant, de provoquer des embolies (oblitération brusque d'un vaisseau sanguin).
  • Retour au cours tomographies : Tomographie : Technique d'imagerie, permettant de reconstruire le volume d'un objet à partir d'une série de mesures effectuées par tranche depuis l'extérieur de cet objet.
  • Retour au cours trichomonas : Trichomonas vaginalis : Protozoaire flagellé (animal microscopique constitué d'une seule cellule, ayant la forme d'une poire dont le corps est muni de 3 à 5 flagelles, sorte de cil) et qui mesure environ 7 à 10 micromètres mais peut atteindre parfois une longueur de 25 micromètres. Il s'agit d'un parasite des cavités naturelles.
  • Retour au cours trocart : Instrument chirurgical qui se présente sous la forme d'une tige cylindrique creuse, pointue et coupante à son extrémité et surmontée d'un manche. Le trocart sert à faire des ponctions et des biopsies.
  • Retour au cours trophicité : Ensemble des processus qui participent à la nutrition et au développement d'un tissu (ensemble de cellules), d'une partie de l'organisme ou d'un organe.
  • Retour au cours tuberculose : Maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou Bacille de Koch (BK)).