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Hypertension artérielle et risque cardiovasculaire
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Définition
Pression artérielle ³140 et/ou ³90 mmHg, confirmée au minimum par deux mesures lors de trois consultations successives sur une période de 3 à 6 mois. Ces deux mesures sont d’une part l’automesure tensionnelle et, d’autre part, la MAPA (mesure automatisée de la pression artérielle, Dinamap). Sa valeur pronostique apparaît supérieure à celle de la mesure effectuée au cabinet médical. Elle permet de síaffranchir de l’HTA « blouse blanche ».
Les seuils sont décalés :
- de 5 mmHg en automesures isolées : 135/85 mmHg ;
- de 10 mmHg en MAPA moyennée sur 24 heures : 130/80 mmHg.
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Prévalence et risque CV
L’HTA affecte 40 % de la population adulte. Sa probabilité de survenue est d’autant plus élevée qu’il existe un syndrome métabolique sous-jacent (cf. tableau 9.II).
Le lien entre niveau tensionnel et risque cardiovasculaire est continu : il n’y a pas de seuil individualisé en dessous duquel le risque peut être considéré comme nul. La relation pression artérielle/risque cérébral est beaucoup plus étroite que la relation pression artérielle/risque coronarien.
À niveau tensionnel égal, l’HTA est grevée d’un pronostic d’autant plus péjoratif qu’elle s’associe à :
- une hypertrophie ventriculaire gauche (HVG électrique, échographique) ;
- une glomérulopathie, attestée par une élévation de la microalbuminurie avant le stade de l’IRC.
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Bilan diagnostic étiologique et évolutif face à une HTA
(Cf. « HTA endocriniennes », p. 190.)
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