8  -  L'accompagnement psychologique


La personne âgée accepte plus facilement que l'adulte jeune l'idée de sa mort proche. Elle parle généralement de sa mort en employant  un  langage  symbolique  ("Je veux partir, je n'ai plus d'attache, j'ai fait ma vie..."). Il est important d'être à l'écoute de ses désirs et de lui apporter un apaisement en lui signifiant qu’elle est comprise. En  institution,  la  connaissance  des anciennes habitudes de vie, de l’histoire familiale et des liens avec l’entourage facilitent le travail d'accompagnement.

Lorsque  l'on  accompagne  un  patient confus ou dément, la relation verbale est réduite voire inexistante, il faut alors s'aider d'autres moyens de communications comme le toucher  ou la simple présence. Pour favoriser les échanges au dernier moment de la vie, il faut faire prendre conscience à la famille de la proximité de la mort et accueillir les proches nuit, et jour si nécessaire, avec un minimum de contraintes.

Il convient également d’éviter de mettre ses proches en situation de devoir prendre des  décisions  concernant  la  poursuite  ou  l’interruption  de  traitement,  qui  pourraient entraîner une culpabilisation ultérieure.

8/10