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L'accompagnement psychologique
La personne âgée accepte plus facilement que l'adulte jeune l'idée de sa mort proche. Elle parle généralement de sa mort en employant un langage symbolique ("Je veux partir, je n'ai plus d'attache, j'ai fait ma vie..."). Il est important d'être à l'écoute de ses désirs et de lui apporter un apaisement en lui signifiant qu’elle est comprise. En institution, la connaissance des anciennes habitudes de vie, de l’histoire familiale et des liens avec l’entourage facilitent le travail d'accompagnement.
Lorsque l'on accompagne un patient confus ou dément, la relation verbale est réduite voire inexistante, il faut alors s'aider d'autres moyens de communications comme le toucher ou la simple présence. Pour favoriser les échanges au dernier moment de la vie, il faut faire prendre conscience à la famille de la proximité de la mort et accueillir les proches nuit, et jour si nécessaire, avec un minimum de contraintes.
Il convient également d’éviter de mettre ses proches en situation de devoir prendre des décisions concernant la poursuite ou l’interruption de traitement, qui pourraient entraîner une culpabilisation ultérieure.
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