2 . 4  -  Recherche d’un trouble de la réfraction


L'acuité visuelle doit toujours être mesurée sans correction, puis avec correction optique éventuelle d'un trouble de la réfraction ou amétropie.
Lorsque la meilleure acuité visuelle est obtenue sans correction optique, le sujet est emmétrope.

Lorsque la meilleure acuité visuelle est obtenue avec correction optique, le sujet est amétrope. L'obtention de la meilleure acuité visuelle nécessite le port d'une correction optique par des verres convergents ou divergents dont la puissance est chiffrée en dioptries.

Il existe une concordance entre le pouvoir convergent des milieux transparents (cornée, humeur aqueuse, cristallin et vitré) et la longueur du globe oculaire, de telle façon que les rayons lumineux convergent sur la rétine permettant la perception d'une image nette.

  • Myopie : le globe oculaire est trop long par rapport au pouvoir de convergence des milieux transparents, les rayons lumineux convergent en avant du plan rétinien.
  • Hypermétropie : le globe oculaire est trop court, les rayons lumineux convergent en arrière du plan rétinien.
  • Astigmatisme : il existe une anomalie de sphéricité de la cornée, les rayons lumineux arrivant dans un certain axe vont converger en arrière du plan rétinien et les rayons lumineux arrivant dans un autre axe vont converger en avant du plan rétinien.
  • Presbytie : perte du pouvoir d'accommodation du cristallin qui apparaît dans la quarantaine et nécessite le port de verres convexes en vision de près.

Figure 22 : Représentation schématique du trajet des rayons lumineux chez un sujet astigmateet chez un sujet presbyte avant et après correction optique
Figure 23 : Représentation schématique du trajet des rayons lumineux chez un sujet emmétrope, chez un sujet myope et chez un sujet hypermétrope avant et après correction optique
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