- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Pour bien comprendre
- 2 - Enquête diagnostique allergologique
- 3 - Prise en charge de l’enfant allergique
- 4 - Points clés sur certaines allergies
- 5 - Annexes
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
En période d’exposition :
Au décours de la saison pollinique : discuter une désensibilisation en fonction de l’intensité des signes et de leur ancienneté, à commencer avant la saison et poursuivre pendant la saison.
Apprécier la sévérité de la rhinite : intermittente/persistante, légère/sévère.
Les allergies médicamenteuses sont surdiagnostiquées et justifient d’une démarche rigoureuse.
Les médicaments les plus couramment suspectés sont les anti-infectieux (bêtalactamines notamment) ; et les antalgiques antipyrétiques et AINS.
La description clinique de la réaction médicamenteuse est essentielle ; distinguer :
Le diagnostic repose sur une analyse détaillée de l’histoire clinique, sur les tests cutanés et sur les tests de provocation-réintroduction (fig. 33.2). La valeur diagnostique des tests in vitro explorant les réactions d’hypersensibilité immédiate ou non immédiate est faible ou non validée.
Le traitement est l’éviction du médicament et des molécules croisées (liste fournie au patient).
Les curares sont les agents anesthésiques les plus fréquemment responsables des accidents peranesthésiques, largement devant le latex et les autres drogues.
Les symptômes de l’allergie aux curares sont habituellement sévères.
Le diagnostic repose sur l’histoire clinique, le prélèvement pour un dosage de tryptase lors de l’accident, puis au décours des tests cutanés intradermiques à concentration croissante selon une procédure standardisée et un dosage d’IgE.
Les conseils pour une future anesthésie sont fondés sur les résultats des tests cutanés en recherchant toujours une sensibilisation croisée.
Les hyménoptères comprennent principalement les abeilles, bourdons, guêpes, frelons.
Les réactions d’hypersensibilité allergique IgE médiée non atopique sont dues le plus souvent aux piqûres de guêpes et d’abeille.
Des réactions locales bénignes sont fréquentes : réaction inflammatoire locale, parfois douloureuse qui peut durer quelques heures ou quelques jours. Le traitement est local, désinfection, dermocorticoïdes, antihistaminiques per os.
Des réactions locorégionales à proximité du point de piqûre sont possibles ; elles peuvent s’étendre à tout un membre indépendamment de la présence d’un terrain atopique. Le traitement est identique à celui des réactions locales bénignes.
Des réactions généralisées modérées ou sévères avec anaphylaxie sont également possibles.
Les enfants doivent bénéficier d’une enquête allergique pour prouver la sensibilisation IgE médiée et discuter d’une désensibilisation débutée en milieu hospitalier par une technique accélérée, poursuivie tous les mois pour une durée minimale de 3 ans.
L’évolution de l’allergie aux hyménoptères est souvent spontanément favorable chez l’enfant, limitant ainsi les indications de la désensibilisation.
Retenir la conduite diagnostique face à une suspicion d’allergie à un antibiotique.