• Retour au cours acini : Cavité épithéliale arrondie bordée par des cellules sécrétrices qui débouche dans le canal excréteur d'une glande.
  • Retour au cours adénofibrome : Adénofibrome ou fibroadénome : Tumeur bénigne développée au dépend de la glande mammaire. Il est constitué à la fois d'une prolifération de cellules issues de l'épithélium glandulaire et de cellules issues du tissu conjonctif. Cette tumeur fait partie des mastopathies bénignes du sein. Il s'agit d'une pathologie fréquente qui ne comporte aucune gravité.
  • Retour au cours Adénomatose : Forme de cancer caractérisé par de multiples adénomes dans un organe.
  • Retour au cours adénopathie : État pathologique d'un ganglion lymphatique dont l'inflammation peut avoir plusieurs origines étiologiques. Il s'agit de l'hypertrophie d'un ganglion lymphatique.
  • Retour au cours à jour frisant : En lumière rasante.
  • Retour au cours aromatase : Enzyme du groupe Cytochrome P450 qui permet de convertir les androgènes surrénaliens comme la testostérone en œstrogène.
  • Retour au cours BRCA : Gène BRCA (BReast CAncer) : Gène de prédisposition au cancer du sein et de l'ovaire, mais aussi du testicule, du thymus, entre autres.
  • Retour au cours butyreux : Qui a l'apparence du beurre.
  • Retour au cours cathepsine : Protéase qui tient une place importante dans la dégradation des protéines par le lysosome. Les cathepsines forment une famille d'au moins onze membres, appelées cathepsine A, C, D, F, H, J, K, L, L2, S et Z. Dans leur portion glucidique, elles portent toutes un mannose-6-phosphate, le « glucide-de-destination » pour les enzymes lysosomales.
  • Retour au cours chromatine : Forme sous laquelle se présente l'ADN dans le noyau. C'est la substance de base des chromosomes eucaryotes, elle correspond à l'association de l'ADN et de protéines structurales appelées histones.
  • Retour au cours Classification TNM : Système international de classement des cancers selon leur extension anatomique. Les trois lettres symbolisent la propagation de la maladie cancéreuse sur le site de la tumeur primitive (T), dans les ganglions lymphatiques voisins (N pour node en anglais) et à distance pour d'éventuelles métastases (M). Chaque lettre est affectée d'un coefficient.
  • Retour au cours curiethérapie : Curiethérapie ou brachythérapie : Technique de radiothérapie mise au point à l'Institut Curie, où la source des radiations est placée à l'intérieur ou à proximité immédiate de la zone à traiter. La curiethérapie est couramment utilisée comme un traitement efficace pour soigner le cancer du col de l'utérus, de la prostate, du sein ou de la peau. Elle peut également être utilisée pour traiter des tumeurs dans beaucoup d'autres endroits du corps. La curiethérapie peut être utilisée toute seule ou en combinaison avec d'autres traitements comme la chirurgie, la radiothérapie externe et la chimiothérapie.
  • Retour au cours cytoponction : Prélèvement (ponction) effectué à l'aiguille fine pour analyse au microscope des cellules obtenues.
  • Retour au cours cytostéatonécrose : Destruction de la graisse, ou plus exactement du tissu adipeux et des adipocytes qu'il contient. Les graisses sont saponifiées et les produits ainsi libérés provoquent une intervention massive des macrocytes qui détruisent les adipocytes. L'une des principales causes de cette affection est la pancréatite aiguë hémorragique. La cytostéatonécrose se rencontre aussi dans les tissus adipeux du sein. Il existe une forme de cytostéatonécrose qui affecte les graisses des tissus sous-cutanés du nouveau-né. Les facteurs responsables seraient le froid, l'hypoxie et les éventuels traumatismes obstétricaux. Dans tous les cas, la guérison est spontanée au bout de quelques semaines.
  • Retour au cours doppler : Examen échographique en deux dimensions non-invasif qui permet d'explorer les flux sanguins intracardiaques et intravasculaires. Elle est basée sur un phénomène physique des ultrasons, l'effet Doppler.
  • Retour au cours échogénicité : Aptitude d'un tissu à rétrodiffuser les ultrasons.
  • Retour au cours ectasie : Agrandissement anormal d'un vaisseau ou d'un organe creux. Dans le cas d'une ectasie artérielle on parle d'anévrisme, ce qui correspond à la dilatation du calibre d'une artère (ex : ectasie aortique).
  • Retour au cours éthinylestradiol : Dérivé de synthèse de l'œstradiol. C'est l'œstrogène actif par voie orale le plus utilisé au monde. On le trouve dans presque toutes les formulations modernes des pilules contraceptives combinées. Bien que l'œstradiol soit facilement absorbé quand il est pris par voie orale, il est également rapidement dégradé par le foie. La substitution de l'hydrogène sur le carbone 17 de la molécule d'estrane par un groupe éthinyl a montré que l'on obtenait ainsi un œstrogène bien plus résistant à la dégradation hépatique et a ouvert la voie au développement de contraceptifs oraux. L'éthinylestradiol est absorbé dans l'intestin grêle et atteint un pic sérique environ 2 heures plus tard. L'éthinylestradiol et ses métabolites sont excrétés dans la bile. À cause de la circulation entérohépatique, un second pic est observé plusieurs heures après. Il existe de grandes variations entre les individus dans le processus global d'absorption qui peut de plus être modifié par les drogues (par exemple, les antibiotiques qui affectent la circulation entérohépatique ou bien les enzymes du foie).
  • Retour au cours exérèse : Intervention chirurgicale consistant à retirer de l'organisme un élément qui lui est nuisible ou inutile (organe, tumeur, corps étranger, etc.).
  • Retour au cours extemporané : Effectué sur-le-champ ; se dit aussi de toute préparation qui doit être faite juste avant son utilisation.
  • Retour au cours gadolinium : Gadolinium (Gd) : Élément chimique, métal des terres rares. Il est gris argent, malléable et ductile à la température ambiante.
  • Retour au cours galactorrhée : Écoulement de lait par le mamelon en dehors de l'allaitement normal de l'enfant. Elle peut avoir lieu des deux côtés (bilatérale), ou ne se produire qu'à travers un seul mamelon (unilatérale). Il est parfois nécessaire d'appuyer sur le sein pour faire sortir du liquide.
  • Retour au cours Gy : Gray : Unité (symbole : Gy) dérivée d'énergie massique de radiation absorbée du Système international (SI). Un gray est la dose d'énergie absorbée par un milieu homogène d'une masse d'un kilogramme lorsqu'il est exposé à un rayonnement ionisant apportant une énergie d'un joule : 1 Gy = 1 J/kg. Quand il s'agit d'apprécier les effets biologiques d'une dose, on utilise le Sievert, de même dimension. Le gray est 100 fois plus grand que l'ancienne unité, le rad, qu'il a remplacé en 1986 : 1 Gy = 100 rad.
  • Retour au cours hamartome : Malformation tissulaire d'aspect tumoral, composée d'un mélange anormal d'éléments constitutifs normalement présents dans l'organe dans lequel ils se développent. C'est une malformation d'origine embryonnaire appelée également dysembryoplasie. Le tissu peut avoir un aspect normal mais son fonctionnement peut être altéré. La plupart du temps bénin, il peut être enlevé chirurgicalement s'il devient gênant. La complication principale, classique mais finalement rare (moins de 2 % des cas), et concernant surtout les hamartomes cutanés, est la transformation maligne en carcinome, ce qui explique qu'on retrouve souvent écrit qu'il faille pratiquer une exérèse préventive de ces malformations. Actuellement, la conduite à tenir a changé et l'excision systématique n'est plus pratiquée. Une surveillance est suffisante.
  • Retour au cours hépatomégalie : Augmentation du volume du foie, palpable sous le rebord costal droit. Elle s'évalue en nombre de diamètre de doigts entre le rebord inférieur des côtes et le rebord inférieur du foie. Au-delà de la hauteur d'une paume, l'hépatomégalie est importante. Elle est calculable par la flèche hépatique (somme de la longueur du débord hépatique sous-costal + matité sous-costale).
  • Retour au cours hypermastie : Pathologie du sein chez la femme, qui s'il est trop lourd, entraîne des troubles comme des douleurs dans le dos et la nuque. Le port d'un soutien-gorge adapté est recommandé dans ce genre de pathologie, et si nécessaire, une intervention chirurgicale de réduction mammaire peut être ordonnée.
  • Retour au cours Hyperplasie Épithéliale Atypique : Atypie cellulaire et modifications architecturales des cellules. La couche myoépithéliale est conservée ainsi que la membrane basale.
  • Retour au cours Ki-67 : Antigène faisant partie des marqueurs de prolifération. Il est présent sur une protéine nucléaire présente dans les cellules prolifératives.
  • Retour au cours kyste : Poche close ayant une membrane distincte et se développant anormalement dans une cavité ou structure du corps. Ils peuvent contenir de l'air, des liquides, ou d'autres matériaux, notamment des organismes parasites « enkystés » sous forme active à reproduction lente ou sous forme inactive de « spore ».
  • Retour au cours lipome : Tumeur, en règle générale bénigne, formée de globules graisseux. Tumeur bénigne du tissu gras ou adipeux qui se présente comme une tuméfaction souple ou molle située sous la peau. Insensible mais parfois gênant en raison de sa situation ou de son volume, le lipome est stable mais il peut discrètement augmenter au fil des années ou des décennies. S'il est nécessaire, son traitement relève d'une ablation chirurgicale simple. Un lipome n'a pas tendance à dégénérer pour donner un liposarcome. Un sujet peut présenter des lipomes multiples (lipomatose).
  • Retour au cours lymphadénectomie : Ablation chirurgicale des ganglions lymphatiques et/ ou des vaisseaux lymphatiques. La lymphadénectomie est effectuée lors de certaines interventions, quand il est nécessaire de supprimer les ganglions concernés par une pathologie (le plus souvent le processus cancéreux). Il s'agit par exemple du cancer de la vulve ou du cancer du vagin.
  • Retour au cours mammographie : Technique de radiographie, particulièrement adaptée aux seins de la femme afin de détecter des nodules dont la présence peut signifier l'existence d'un cancer du sein.
  • Retour au cours mammotome : Méthode de prélèvement de tissu. La technologie de base du système utilise le vide (aspiration par dépression) et une aiguille creuse de 3 mm munie d'un petit couteau cylindrique rotatif. Ce système ne nécessite qu'une seule ponction, car l'aiguille coulisse dans un guide, il est ainsi possible de prélever sans interruption un nombre suffisant d'échantillons de tissus de la zone concernée et des zones adjacentes. Ceci permet un diagnostic fiable. Le geste est pratiqué en consultation externe et sans suture et ne laisse habituellement aucune cicatrice plusieurs semaines après l'intervention. Il peut être pratiqué avec un repérage échographique ou radiographique « stéréotaxie ». L'examen se fait en position allongée sur le dos lorsque le repérage est échographique (on utilise les ultrasons), en position allongée sur le ventre lorsque le repérage est radiologique (on utilise les rayons X). La macrobiopsie par Mammotome est précédée par une consultation de faisabilité, d'éligibilité et d'information.
  • Retour au cours mastite : Infection du sein qui peut se produire chez les femmes qui allaitent. Elle peut être causée par le blocage des canaux où circule le lait ou par des gerçures provoquées par la succion.
  • Retour au cours Mastodynie : Impression de sein tendu et douloureux survenant avant les règles (syndrome prémenstruel) ou au début de la grossesse. Les dérèglements hormonaux et les contraceptifs oraux (pilule) ont tendance à les accroître. Ces symptômes peuvent se rencontrer dans de multiples pathologies du sein.
  • Retour au cours Mastopathie FibroKystique : Mastopathie FibroKystique (MFK) ou mastite lymphocytaire : Lésion généralement cliniquement palpable, douloureuse et mal limitée. Elle peut survenir à tout âge, sans pic de fréquence particulier. Son étiologie précise est inconnue. Un processus auto-immun est évoqué devant l'existence d'associations notables avec un diabète, une polyarthrite et une thyroïdite d'Hashimoto.
  • Retour au cours mastose : Terme désignant toute maladie du sein qui n'est ni tumorale, ni inflammatoire. Une mastose peut prêter à confusion avec une tumeur et, dans certains cas, favorise l'apparition d'un cancer, ce qui justifie sa surveillance.
  • Retour au cours ménarche : Âge de l'apparition des premières règles aux environs de la puberté soit environ entre 13 et 15 ans chez les européennes. À travers le monde ce cycle présente des variations considérables. Ainsi une fille est susceptible d'avoir ses premières règles à dix ans en Afrique ou à 18 ans dans les pays nordiques.
  • Retour au cours ménopause : Arrêt des règles. Lors de la ménopause la femme ne possède plus suffisamment de follicules car ceux-ci ont été soit utilisés pour le cycle ovarien soit les cellules folliculaires ont dégénéré par le phénomène d'atrésie folliculaire. On la divise en plusieurs étapes : périménopause (période d'irrégularités des cycles menstruels précédant la ménopause et l'année qui suit l'arrêt apparent des règles) ; post-ménopause (ménopause confirmée). La ménopause survient en moyenne à l'âge de 51 ans en France.
  • Retour au cours nodule : Petite nodosité, petite saillie plus ou moins fibreuse normale ou pathologique, survenant à l'intérieur de la peau ou d'une muqueuse, ayant la forme d'une petite sphère, d'un grain et palpable.
  • Retour au cours nodule d'Aschoff : Lésion formée d'une association de cellules de types divers (histiocytes, lymphocytes, plasmocytes), siégeant le plus souvent au niveau du tissu conjonctif du myocarde, et observée surtout au cours de l'évolution du rhumatisme articulaire aigu.
  • Retour au cours norpregnane : Dérivé de la 19-norprogestérone, par exemple nomegestrol, promégestrol.
  • Retour au cours œstrogène : Groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l'état naturel, est d'être une hormone sexuelle femelle primaire. Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires, le corps jaune (corpus luteum) et le placenta. Certains œstrogènes sont également produits en petites quantités par d'autres tissus tels le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux. Ces sources secondaires d'œstrogènes sont particulièrement importantes chez les femmes lors de la post-ménopause. Les trois œstrogènes naturels sont l'estradiol, l'estriol et l'estrone. Bien que les œstrogènes soient présents dans les deux sexes, on en trouve une quantité significativement plus importante chez les femmes que chez les hommes. Elles favorisent le développement des caractères sexuels secondaires, comme les seins, et sont également impliquées dans le contrôle du cycle menstruel, ce qui explique pourquoi la plupart des pilules contraceptives en contiennent. L'usage d'œstrogènes, en particulier associés à la progestérone, est un traitement (traitement de substitution hormonale) controversé des symptômes de la ménopause. En plus de leurs rôles dans la reproduction, féminine mais aussi masculine, les œstrogènes sont impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l'homéostasie du squelette et du système cardiovasculaire. Ils ont également des effets sur le foie et le tissu adipeux.
  • Retour au cours ombilication : Formation d'un petit creux au centre d'un relief (saillie) de la peau. Ce terme est utilisé pour désigner entre autres les pustules dues à la vaccination. On parle également d'ombilication du mamelon qui traduit la présence d'une dépression vers l'intérieur, d'une invagination, d'une partie ou de la totalité de la pointe du sein.
  • Retour au cours papillomateuse : Papillomateux : Ayant l'aspect d'un papillome ou relatif au papillome, tumeur de la peau ou des muqueuses.
  • Retour au cours paraffinés : Alcanes, à savoir molécules linéaires d'hydrocarbures saturés à chaîne droite. On distingue principalement les paraffines solides : cires ; les paraffines liquides. Les paraffines sont aujourd'hui obtenues en raffinerie à partir du pétrole. En chimie, le terme est tombé en désuétude. On parle davantage d'alcane pour désigner tout hydrocarbure saturé. Mais le terme initial persiste dans les autres domaines de connaissances, sans doute à juste titre car il est « parlant ». Blanche, assez transparente et inodore, la paraffine fond entre 40 et 71 °C. Elle ne colle pas. Elle n'est pas un liant, contrairement à la cire d'abeille et certaines cires végétales ; il est dès lors difficile d'assurer l'homogénéité des mélanges, sans un autre additif liant ou dispersant avant sa solidification.
  • Retour au cours parenchyme : Somme des tissus constituant les parties fonctionnelles (et souvent vitales) d'un organe, c'est-à-dire assurant la fonction propre de cet organe (et non les cellules ou structures dites de soutien, de remplissage ou d'alimentation de cet organe bien que ces dernières aient aussi souvent des rôles fonctionnels secondaires).
  • Retour au cours pauciparité : Fait d'avoir accouché un petit nombre de fois.
  • Retour au cours post-partum : La période du post-partum s'étend de la fin de l'accouchement jusqu'au retour de couches, c'est-à-dire les premières règles après la grossesse. C'est une période de nouveaux bouleversements à la fois psychiques et familiaux (période clef pour la mise en place de la relation mère-enfant, de la découverte du nouveau-né, de mutations familiales), mais aussi physique avec la perte brutale des repères physiologiques et anatomiques liés à la grossesse. Le post-partum est donc une période à risque de difficultés, parfois de complications, liées aux bouleversements de tous les repères d'une femme en particulier lorsqu'il s'agit d'un premier enfant, et qui mérite pour ces raisons un suivi et une attention particulière.
  • Retour au cours progestatif : Hormone d'action similaire à la progestérone. Pour être considérée comme progestative, une molécule doit avoir les effets suivants en expérimentation : effet lutéomimétique (test de Clauberg) : différenciation sécrétoire sur une muqueuse utérine correctement préparée par les œstrogènes ; effet progestagène : maintien de la gestation malgré ablation du corps jaune de l'ovaire.
  • Retour au cours progestérone : Hormone stéroïde principalement sécrétée par le corps jaune des ovaires et impliquée dans le cycle menstruel féminin, la grossesse (progestagène : supporte la gestation) et l'embryogenèse. Dans le cycle ovarien, la progestérone inhibe les contractions rythmiques de la musculature utérine et crée un silence utérin sans lequel toute gestation serait impossible.
  • Retour au cours prolactine : Hormone peptidique sécrétée par les cellules lactotropes de la partie antérieure de l'hypophyse.
  • Retour au cours pyramidectomie : Pyramidectomie ou galactophorectomie : exérèse (retrait) au cours d'une intervention chirurgicale, du galactophore (canal transportant le lait) en entier. Un fil de repérage est positionné au niveau du mamelon. Ceci est pratiquée en présence d'un écoulement mamelonnaire alors que la palpation du sein ne met pas évidence de tumeur ni de lésions à la mammographie. La galactophorectomie est pratiquée à partir du mamelon. Après pénétration, on pratique un élargissement (d'où le nom de pyramide) ce qui permet de retirer l'ensemble du canal concerné.
  • Retour au cours Raloxifène : Benzothiophène non stéroïdien chimiquement apparenté au tamoxifène. C'est un modulateur sélectif des récepteurs aux œstrogènes (Selective Estrogen Receptor Modulator (ou SERM)).
  • Retour au cours sarcome : Tumeur maligne se développant aux dépens du tissu conjonctif (tissu de soutien présent dans l'organisme), possédant la caractéristique d'être composée de cellules en prolifération (multiplication) très active et ne donnant naissance qu'à des éléments qui ne sont pas complètement développés, à l'image du tissu embryonnaire. Les sarcomes représentent environ 2 % de l'ensemble des cancers. Ils surviennent essentiellement chez les sujets jeunes et chez les enfants. Leur principale caractéristique est leur facilité à envahir les tissus environnants mais également à disséminer loin de la tumeur primitive sous forme métastases. Ils évoluent rapidement et on en distingue 2 types, selon qu'ils se développent sur le tissu conjonctif commun ou dans le tissu spécialisé. Les sarcomes du tissu conjonctif commun se développent aux dépens des tissus de soutien, ce sont les fibrosarcomes et les histiocytofibromes malins. On rencontre cette variété de tumeur le plus souvent au niveau des membres, dans la peau et le péritoine.
  • Retour au cours signe de Budin : Présence de pus (sous forme de traces jaunes, marron ou grisâtre sanglant) mélangé à du lait lorsque celui-ci est recueilli sur un coton.
  • Retour au cours spiculé : Qui a la forme d'une aiguille.
  • Retour au cours stéréotaxie : Technique de calcul permettant de localiser une cible dans les trois dimensions de l'espace à partir de deux projections différentes : deux clichés radiologiques réalisés avec une inclinaison différente (+15° et –15°) de part et d'autre de la verticale. La stéréotaxie peut être réalisée sur un mammographe classique par adaptation d'un statif accessoire muni d'un support d'aiguille relié à une unité de calcul. On peut également utiliser un mammographe spécifique ou table dédiée numérisée.
  • Retour au cours Tamoxifène : Modulateur sélectif des récepteurs des œstrogènes utilisé sous forme orale dans le cancer du sein. Il est pour l'instant le traitement le plus vendu dans le cadre du traitement de ce cancer. Il est utilisé dans le traitement de cancers du sein en phase précoce ou avancé chez les femmes pré- et post-ménopausées. Mais le tamoxifène n'est efficace que contre les cancers dits « hormonodépendants ».
  • Retour au cours Tibolone : Hormone synthétique, principe actif d'indication spécifique contre l'endométriose, et dans le traitement de la ménopause.
  • Retour au cours Tillaux : Manœuvre de Tillaux : Manœuvre qui consiste à rechercher par adduction contrariée du bras la fixité d'une tumeur du sein, signant son adhérence à la paroi. Cette manœuvre fut mise au point par le chirurgien et anatomiste français Paul Jules Tillaux (1834-1904).
  • Retour au cours tumeurs phyllodes : Tumeur phyllode ou cystosarcoma phyllodes : Néoplasme à croissance rapide qui se forme à partir des cellules stromatiques périductales du sein. La tumeur phyllode est rare et représente moins de 1 % des tumeurs du sein. Elle est généralement bénigne mais éventuellement maligne dans environ 10 % des cas.
  • Retour au cours tumorectomie : Acte chirurgical consistant à enlever une tumeur.