2  -  Indications de l'ECG

2 . 1  -  Monitorage ECG

  • Toutes situations d’urgence ou de réanimation et transferts médicalisés.
  • En surveillance aux soins intensifs cardiologiques pour pathologie aiguë (syndrome coronaire, par exemple).
  • En peropératoire et en salle de réveil post-anesthésique.
  • Pendant les exercices de réadaptation des cardiaques.
  • Le plus souvent, quatre électrodes aux racines des membres et affichage continu monopiste.
  • Alarmes réglées sur des bornes haute et basse de fréquence cardiaque ajustées selon le contexte.

2 . 2  -  ECG conventionnel 12 dérivations ou plus

  • Systématique dans les centres de santé, au moment des bilans de santé proposés par l’assurance maladie.
  • Pour aptitude professionnelle (conducteurs, pilotes) ou sportive (sports à risque ou compétition ou sportifs professionnels).
  • En bilan préopératoire après 40 ans chez l’homme et après 50 ans chez la femme.
  • Dans les enquêtes familiales pour certaines cardiopathies héréditaires.
  • En cas de symptôme : palpitations, douleurs thoraciques, dyspnée aiguë ou chronique, malaise, perte de connaissance ou syncope.
  • Obligatoire dans le cadre du bilan OMS de l’hypertension artérielle.
  • Dans le bilan initial ou la surveillance ultérieure des pathologies cardiaques ou de pathologies non cardiaques pouvant donner lieu à des complications cardiovasculaires (surveillance du diabétique, par exemple).

2 . 3  -  Méthode de Holter

  • ECG de longue durée, 2 à 12 dérivations simultanées pour 24 à 96 heures maximum sur support numérique avec analyse en différé (centre de lecture).
  • Évaluation des malaises, syncopes et pertes de connaissance ou de palpitations épisodiques lorsque l’ECG standard n’a pas apporté de diagnostic et lorsque il y a une probabilité que les symptômes se répètent pendant la durée de l’enregistrement.
  • Symptômes rares ne relevant pas de cette méthode d’enregistrement mais de méthodes de très longue durée (cf. infra).
  • Méthode la plus sensible pour faire le diagnostic de dysfonction sinusale.
  • Intérêt pour évaluer l’efficacité thérapeutique des médicaments bradycardisants soit en rythme sinusal dans la maladie coronaire ou l’insuffisance cardiaque, soit en fibrillation atriale.
  • Surveillance ou réglage des pacemakers et défibrillateurs en milieu spécialisé.
  • Pour évaluer le risque rythmique par détection de salves de tachycardies ventriculaires asymptomatiques après infarctus ou dans les myocardiopathies.

2 . 4  -  Méthodes de longue durée

  • ECG ambulatoire de longue durée à 2 ou 3 dérivations pour des durées jusqu’à 21 jours, permettant de faire les enregistrements à heures fixes ou en cas de symptômes. Même utilisation que le Holter mais lorsque les symptômes sont très espacés.
  • Moniteur électrocardiographique implantable (Reveal®) pour un suivi jusqu’à 3 ans, en pratique employé pour les diagnostics étiologiques de syncopes inexpliquées.
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