1  -  Physiopathologie

Figure 1 : Physiopathologie de la maladie coronaire athérosclérotique, de l’angor et des syndromes coronaires aigus
  • La maladie coronaire est, dans la majorité des cas, la conséquence de la formation de plaques athéromateuses dans la paroi artérielle. Ces lésions sont constituées de lipides et de cellules inflammatoires.
  • Elles peuvent faire l’objet de rupture, fissuration, érosion, qui favorisent la formation de thrombi endoluminaux. Un thrombus peut rester non occlusif, se fragmenter et migrer, à l’origine d’occlusions capillaires, ou être totalement occlusif d’emblée ou secondairement.
  • L’accumulation progressive de dépôts lipidiques ou, plus fréquemment, la cicatrisation imparfaite de lésions rompues sont responsables de la constitution de lésions fibro-athéromateuses.
  • Les plaques athéromateuses sont le plus souvent asymptomatiques lorsqu’elles restent localisées dans la paroi artérielle.
  • Les lésions athéro-thrombotiques aiguës se traduisent en clinique par un syndrome coronaire aigu (SCA).
  • Les lésions fibro-athéromateuses, lorsqu’elles induisent un rétrécissement de la lumière coronaire, sont à l’origine d’un angor stable survenant à l’effort.
  • L’occlusion coronaire aiguë est responsable d’une nécrose myocardique.
  • Une occlusion prolongée d’un tronc épicardique peut être responsable d’une nécrose étendue et d’une altération de la fonction ventriculaire.
  • Une occlusion capillaire (embolique) n’induit qu’une nécrose rudimentaire, dont la traduction n’est que biologique : élévation de la troponinémie.
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