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Evolution
Elle est stéréotypée et constitue un élément important du diagnostic. Les hémangiomes sont :
• absents à la naissance ;
• parfois précédés par des signes précurseurs initiaux : zone de vasoconstriction (macule plus pâle) ou au contraire zone de vasodilatation (pseudo-angiome plan) ;
• et passent par une phase de croissance suivie d’une phase d’involution.
La phase de croissance se déroule selon :
• un début dans les premiers jours de vie ;
• une augmentation de taille assez rapide pendant les 6 à 10 premiers mois ;
• une stabilisation.
La phase d’involution spontanée comprend :
• un blanchiment en surface ;
• une diminution progressive de la taille jusqu’à disparition complète ;
• de durée variable : plusieurs années (2 à 12 ans).
La majorité des hémangiomes régresse totalement sans séquelles et ne nécessite aucun traitement. Dans certains cas, des séquelles peuvent persister à distance à type de cicatrices atrophiques blanchâtres ou de zones de peau flasque recouvrant un tissu fibro-adipeux résiduel.
Localisations à risques et complications
À l’inverse, une minorité d’hémangiomes (10 %) mettent en jeu précocement le pronostic esthétique, fonctionnel voire vital de l’enfant par leur localisation ou leurs complications. Ils nécessitent des explorations plus poussées et une prise en charge thérapeutique active.
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Hémangiomes ulcérés
Tout hémangiome peut s’ulcérer, mais certaines localisations sont plus fréquemment concernées :
• le siège (fesses, vulve) (Figure 3) ;
• les lèvres supérieure et inférieure ;
• les plis (cou).
Ces ulcérations sont à l’origine de :
• douleurs intenses, majorées par les mictions en cas d’atteinte du siège ;
• surinfection ;
• saignements (dont le caractère répété à chaque pansement peut majorer la carence martiale du nourrisson) ;
• cicatrice inesthétique à distance.
La localisation labiale entraîne de plus :
• des difficultés immédiates pour l’alimentation (biberon) ;
• et un défect séquellaire à distance motivant une intervention réparatrice.
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