2
-
Principales étiologies de tuméfaction pelvienne de la femme
Le fibrome utérin et le kyste ovarien sont les deux tuméfactions pelviennes les plus fréquentes de la femme.
Pour chaque étiologie la fréquence est gradée : 00 (très rare), 0 (rare), + (fréquent), ++ (très fréquent) selon que la tuméfaction pelvienne est un mode de révélation fréquent de cette pathologie. Attention cette évaluation de la fréquence ne préjuge pas de la fréquence générale de la pathologie citée. Le fibrome utérin, compte tenu de sa fréquence, fait l’objet d’un chapitre spécifique. Les prolapsus des organes pelviens sont considérés ici comme faisant partie des tuméfactions pelviennes.
2
.
1
-
Tuméfaction d’origine vésicale/urétrale
- Globe vésical aigu ou chronique (+).
- Tumeur vésicale (seulement si très avancée) (0).
- Kyste de l’ouraque, tumeur (adénocarcinome) sur kyste de l’ouraque (00).
- Diverticule urétral/abcès urétral sur diverticule (extériorisés à la vulve) (00).
2
.
2
-
Tuméfaction d’origine utérine
- Fibrome utérin++.
- Grossesse méconnue et refusée (0/+).
- Cancer de l’endomètre (0).
- Sarcome utérin (0).
2
.
3
-
Tuméfaction d’origine annexielle
- Tumeur de l’ovaire, soit maligne (0/+), soit bénigne (++) (kyste de l’ovaire organique ou fonctionnel).
- Origine tubaire : grossesse extra-utérine tubaire (0), hydrosalpynx (0), pyosalpinx (0), kyste vestigial sous-tubaire (00), cancer de la trompe (00).
2
.
4
-
Tuméfaction d’origine digestive
- Hémorroïdes (+), procidence rectale (0) (visibles au périnée), tumeur du canal anal et du rectum (0) (seulement si extériorisé au périnée ou à la paroi antérieure du pelvis).
- Nodule de carcinose péritonéale (0/+).
- Hernie inguinale ou crurale, simplement extériorisée, engouée voire étranglée (+).
2
.
5
-
Endométriose (0)
- Les nodules endométriosiques ont des localisations multiples, les plus fréquentes : nodules pariétaux, ovariens, cul-de-sac de Douglas, cloison recto-vaginale ou vésico-vaginale.
2
.
6
-
Tuméfactions d’origine vasculaire et lymphatique (0/+)
- Anévrisme des axes iliaques associés ou non à un anévrisme de l’aorte sous-rénale.
- Adénopathies néoplasiques ou infectieuses (principalement sur les axes iliaques).
2
.
7
-
Les prolapsus des organes pelviens (POP) (+/++)
- Les POP sont des tuméfactions extériorisées à l’orifice vulvaire.
2/8