La cavité pelvienne contient :
- d’avant en arrière :
- le bas appareil urinaire,
- l’utérus et les annexes trompes et ovaires,
- le rectum et le canal anal ;
- sur ses faces latérales : les vaisseaux iliaques et les chaînes ganglionnaires lymphatiques pelviennes.
Les tuméfactions pelviennes se développent aux dépens de ces structures.
L’examen clinique par la voie vaginale (toucher vaginal) donne un accès direct aux organes de la cavité pelvienne. Il est essentiel au diagnostic.
L’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale est l’examen paraclinique de référence en première intention. L’IRM pelvienne vient en deuxième intention si nécessaire.
Le fibrome utérin et le kyste ovarien sont les deux tuméfactions pelviennes les plus fréquentes de la femme.
Le fibrome utérin (fibromyome) est une tumeur bénigne développée aux dépens des cellules musculaire œstrogénodépendantes de l’utérus.
Le kyste ovarien bénin est défini par l’échographie :
- uniloculaire ou multiloculaire à cloison < 3 mm ;
- taille < 4 cm ;
- vide d’écho, contour net.
Tout kyste ovarien s’il n’a pas les critères de bénignité doit faire éliminer un cancer de l’ovaire (dosage du CA125 et IRM).
Les prolapsus des organes pelviens font partie des tuméfactions pelviennes. Ce sont des pathologies bénignes qui ne relèvent d’un traitement que lorsqu’elles sont associées à une gêne significative.