- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Evaluations
- Annexes
Il est urologique/gynécologique et neurologique.
La trophicité vulvo-vaginale est évaluée à l’inspection, et la palpation recherche un globe vésical.
Il est important de rechercher un globe vésical cliniquement et en échographie si doute clinique afin de ne pas méconnaître une incontinence urinaire par regorgement.
L’examen se fait dans certaines conditions optimales à vessie pleine, en position gynécologique et en position debout. Il recherche notamment des fuites urinaires à l’effort de toux et de poussée. Il doit permettre la réalisation des manœuvres de soutènement du col vésical, par la manœuvre dite de Bonney (doigts intravaginaux et para-urétraux). D’autres manœuvres de soutènement urétral (MSU) comme la manœuvre d’Ulmsten ou TVT (avec une pince languette) peuvent évaluer la cervicocystoptose. Il est important de rechercher un prolapsus pelvien associé par la manœuvre des valves.
Ne pas oublier que l’IUE fait partie des troubles de la statique pelvienne.
L’IUE peut être masquée par l’effet pelote d’un prolapsus génito-urinaire. Il faut la rechercher après réintégration du prolapsus lors de l’examen.
L’examen périnéal (figure1) apprécie la sensibilité périnéale et donne l’occasion de réaliser un testing musculaire périnéal du sphincter anal et des muscles releveurs de l’anus. Il faut également stimuler les réflexes périnéaux, rotuliens et achilléens.
En cas de prolapsus associé à une incontinence urinaire, l’utilisation de la classification de Baden et Walker ou de la classification Pop-Q proposée par l’ICS (International Continence Society) est recommandée. La classification de l’ICS a le mérite d’être objective et reproductible mais est compliquée et peut être réservée aux études cliniques. En pratique clinique courante, la classification de Baden et Walker en 4 stades est souvent suffisante (tableau 2).
Réflexe périnéal | Racine correspondante |
Bulbocaverneux ou clitoridien | S3 |
Réflexe anal | S4 |