Nécrose tubulaire aiguë (NTA) |
- Cause la plus fréquente d’IRA organique, contexte évocateur
- Protéinurie : Ø
- Hématurie : Ø
- Leucocyturie : Ø
|
- Ischémie tubulaire : état de choc et toutes les causes d’IR fonctionnelles
- Toxique : iode++, aminosides, cisplatine
- Rhabdomyolyse : élévation des CPK, BU++ (fausse hématurie), ECBU : myoglobinurie
- Obstruction intratubulaire : myélome, médicaments formant des cristaux (aciclovir, méthotrexate, ciclosporine, sulfamides, indinavir…), syndrome de lyse tumorale (cristaux uratiques et phospho-calciques)
|
Néphropathies glomérulaires aiguës |
- Souvent œdèmes des membres inférieurs et HTA associés (sauf GNRP)
- Protéinurie : > 1,5 g/24 h, sélective (80 % albumine)
- Hématurie micro- ou macroscopique avec cylindres hématiques ou globules rouges déformés en contraste de phase
- Leucocyturie : Ø
|
- Glomérulonéphrite aiguë (GNA) postinfectieuse (syndrome néphritique aigu) : poststreptococcique ou infection bactérienne
- Glomérulonéphrites rapidement progressives (GNRP) : vascularite à ANCA (maladie de Wegener ou Churg Strauss), syndrome de Goodpasture (Ac antimembrane basale), lupus, purpura rhumatoïde
|
NTIA (= nécrose tubulo-interstitielle aiguë) |
- Protéinurie tubulaire : < 1,5 g/24 h avec α et β-globulines
- Hématurie macroscopique possible si contexte allergique
- Leucocyturie aseptique
- Hyperéosinophilie possible sur NFS si allergique/éosinophilurie
- Acidose tubulaire
|
- Cause infectieuse : germe urinaire, leptospirose, légionellose
- Allergie médicamenteuse ; pénicillines, AINS (association avec syndrome néphrotique), furosémide, sulfamides
- Infiltration cellulaire : hémopathies (lymphome, myélome) et sarcoïdose
|
Néphropathies vasculaires aiguës
|
- HTA fréquente, souvent ancienne et négligée, Insuffisance cardiaque gauche, fond d’œil stade IV, encéphalopathie hypertensive
- Facteur de risque cardio-vasculaire
|
|
- début brutal, fièvre et diarrhée
- anémie hémolytique avec schizocytes
- thrombopénie de consommation
|
- Micro-angiopathies thrombotiques (syndrome hémolytique urémique/purpura thrombopénique thrombopathique)
|
- 3 à 6 semaines après une injection d’iode* ou geste endovasculaire
- HTA sévère
- Livedo, nécrose orteils
- Sd inflammatoire, hyperéosinophilie, hypocomplémentémie
- Hématurie micro
|
- Emboles des cristaux de cholestérol
|
|
- Vascularite (Périartérite noueuse)
|
- HTA, facteurs de risque cardio-vasculaire
|
- Thrombose veine ou artère rénale
|