- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Pour bien comprendre
- 2 - Diagnostiquer une pneumonie aiguë
- 3 - Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi de l’enfant
- 4 - Annexes
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
Une prise en charge ambulatoire doit être « encadrée ».
Les conseils de surveillance doivent être notés sur l’ordonnance et/ou dans le carnet de santé (signes de détresse respiratoire, difficultés à la prise alimentaire, fièvre mal tolérée).
Une réévaluation médicale à 48–72 heures après le début du traitement est indispensable, et ce quelle que soit l’évolution.
Traitement ambulatoire : ne pas oublier les consignes de surveillance.
La normalisation thermique est le principal critère d’efficacité thérapeutique.
L’apyrexie est obtenue en 24–48 heures sous amoxicilline pour une pneumonie à pneumocoque (critère diagnostique indirect), en 3 à 5 jours pour une pneumonie virale, parfois plus pour une pneumonie à mycoplasme.
La toux se réduit en quelques jours, plus durablement en cas de pneumonie à mycoplasme (par hyperréactivité bronchique). La fréquence respiratoire et les signes de lutte se réduisent de façon parallèle.
L’évolution est beaucoup plus longue en cas d’épanchement pleural associé.
La fièvre peut-être présente pendant 7 à 10 jours. Sa persistance inhabituelle ou sa réascension importante doivent faire évoquer soit une infection bactérienne non contrôlée avec épanchement enkysté, soit un syndrome inflammatoire durable (éventualité plus fréquente).
Les radiographies pulmonaires ne doivent pas être multipliées en cas de normalisation des signes cliniques et de stabilité des images radiologiques initiales. La normalisation complète n’est pas observée avant plusieurs semaines.
Craindre une pleurésie purulente en cas d’échec thérapeutique à 48–72 heures du début de l’antibiothérapie.
La pneumonie à pneumocoque n’induit pas généralement de séquelles à long terme.
La pneumonie à Mycoplasma pneumoniae peut parfois être responsable d’une hyperréactivité bronchique résiduelle, avec toux prolongée.
La normalisation du cliché thoracique est habituelle en 1 mois.
Un premier épisode de pneumonie d’allure pneumococcique facilement résolutif, chez un enfant sans facteur de risque, ne justifie pas de contrôle radiographique à 1 mois (Afssaps, 2005).
En pratique, un cliché thoracique est cependant régulièrement effectué afin de s’assurer qu’un nouvel épisode ultérieur de pneumonie aiguë soit bien considéré comme une authentique récidive.
Un cliché radiographique de contrôle à 1 mois est régulièrement pratiqué.
Pneumonies récidivantes dans un même territoire : évoquer un corps étranger intrabronchique.