- Pré-requis et Objectifs
-
Cours
-
Contenu
- 1 - Pour bien comprendre
- 2 - Diagnostiquer une pneumonie aiguë
- 3 - Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi de l’enfant
- 4 - Annexes
- Version PDF
-
Contenu
- Annexes
Diagnostic
Il est le plus souvent unilatéral :
Suspicion clinique :
Confirmation radiographique (fig. 31.5) :
Échographie pleurale utile en complément du cliché thoracique (fig. 31.6) :
Scanner thoracique (injecté) réservé à certaines situations :
Ponction pleurale indispensable
Elle s’impose devant tout épanchement pleural fébrile.
Les analyses à faire sur le liquide pleural sont : biochimie (protides, glucose, LDH, pH), cytologie (numération cellulaire et formule), anatomo-pathologie (recherche de cellules anormales), bactériologie (examen direct, cultures, antigènes pneumococciques, PCR).
Dans le cadre d’un épanchement d’origine infectieuse, l’analyse montre un exsudat : protides > 30 g/L et LDH > 200 U/L. L’épanchement réactionnel est d’aspect citrin, sans germe au direct ou à la culture. Le caractère purulent est affirmé sur au moins l’un des critères suivants : aspect macroscopique, glucose inférieur à 0,4 g/L, LDH > 1 000 U/L, présence de bactéries. La présence d’une lymphocytose pleurale doit faire évoquer d’autres diagnostics : tuberculose, lymphome.
Ponction pleurale indispensable en cas d’épanchement.
Il témoigne d’une nécrose tissulaire induite par l’infection.
Il est suspecté par la persistance de la fièvre malgré l’antibiothérapie initiale.
Il est confirmé par la radiographie de thorax : image aérique à paroi épaisse et irrégulière, avec ou sans niveau horizontal liquidien.
Une évaluation spécialisée est indispensable.
Il témoigne également d’une nécrose tissulaire induite par l’infection, suivie d’un effet de « soufflage », aboutissant à un aspect de bulle à paroi fine, dont la disparition spontanée en plusieurs semaines est quasi constante. Elles peuvent être multiples.
La différence avec la notion « d’abcès » est assez ténue.