- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Pour bien comprendre
- 2 - Diagnostiquer une pneumonie aiguë
- 3 - Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi de l’enfant
- 4 - Annexes
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
La confirmation diagnostique par une radiographie du thorax doit être systématique.
Aucun autre examen complémentaire n’est habituellement nécessaire en cas de pneumonie aiguë sans critères de gravité, autorisant une prise en charge en ambulatoire. Les indications d’autres examens paracliniques sont surtout réservées aux formes sévères justifiant d’une prise en charge hospitalière.
Aucun de ces autres examens ne doit retarder le début de l’antibiothérapie.
Celle-ci est dans tous les cas initialement probabiliste, adaptée selon l’âge, le contexte clinique et les données épidémiologiques bactériennes locales.
Examens biologiques
Le bilan inflammatoire (NFS, CRP ou PCT) peut orienter vers la responsabilité d’un pyogène dans la pneumopathie, en cas de CRP élevée (notamment si > 100 mg/L), de PCT élevée (notamment si > 5 μg/L) ou d’hyperleucocytose à PNN marquée (notamment si > 10 000/mm3). Toutefois, leurs valeurs prédictives positives et négatives sont insuffisantes pour permettre un diagnostic microbiologique fiable.
La répétition de ce bilan au cours de l’évolution peut être intéressante pour juger de l’efficacité thérapeutique.
Le mycoplasme peut s’accompagner d’une anémie hémolytique. Exceptionnellement, anémie et thrombopénie peuvent être présentes, secondaires à un syndrome hémolytique et urémique post-pneumococcique.
Le ionogramme sanguin peut parfois montrer des conséquences de troubles digestifs, possible SIADH associé au pneumocoque (hyponatrémie), exceptionnellement insuffisance rénale par SHU post-pneumococcique.
Examens microbiologiques
Hémoculture systématique chez un enfant hospitalisé pour pneumonie aiguë.
Il s’agit des diagnostics différentiels d’opacités radiologiques en climat fébrile.
Des éléments sémiologiques doivent attirer l’attention s’ils sont présents :