- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Démarche diagnostique
- 2 - Convulsions du nourrisson et du jeune enfant
- 3 - Épilepsies de l’enfant
- 4 - Annexes
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
Généralités
L’identification d’une épilepsie est avant tout clinique ; le diagnostic est précisé à partir des données anamnestiques recueillies auprès de l’entourage de l’enfant (ayant été témoin), au décours de chacune des crises épileptiques.
Crises épileptiques généralisées
Les crises généralisées tonicocloniques débutent de manière brutale, avec une perte de connaissance et une chute si l’enfant est en position verticale sans qu’il ne puisse prévenir ou se protéger. Se succèdent : une phase tonique (contraction soutenue des 4 membres avec arrêt respiratoire) de 10 à 20 secondes, une phase clonique (secousses rythmiques et synchrones des 4 membres) de 30 secondes à 2 minutes (avec parfois morsure de langue), puis une phase de relâchement musculaire (avec perte d’urine fréquente). On observe enfin une phase post-critique de quelques minutes à 2–3 heures, avec amnésie complète de la crise.
Les absences surviennent de manière pluriquotidienne, avec un début et une fin brusques. Elles sont marquées par une suspension brève de la conscience (2 à 20 secondes), avec interruption des activités en cours. Le regard de l’enfant est fixe, avec parfois des myoclonies de faible intensité des paupières et des globes oculaires. L’enfant reprend ensuite son activité où il l’avait arrêtée. Elles peuvent être déclenchées par l’hyperpnée.
Les myoclonies massives entraînent un sursaut brutal et une chute secondaire à une contraction brève de la musculature axiale, sans rupture de contact, avec récupération rapide.
Crises épileptiques partielles (ou focales)
Elles se caractérisent par des signes focaux (moteurs, sensitifs, sensoriels…) stéréotypés, suivis d’un déficit post-critique, en rapport avec la région cérébrale en cause. Par exemple, une crise partielle occipitale se traduira par des hallucinations visuelles ; une crise partielle centrale par des clonies de l’hémicorps controlatéral. Elles peuvent être secondairement généralisées.
Elles sont qualifiées de simples en l’absence de modification de la conscience, et de complexes en cas d’altération de la conscience (d’emblée ou secondairement).
Crises épileptiques généralisées : crises généralisées tonicocloniques, absences, myoclonies.
Crises épileptiques partielles (ou focales) : simples, complexes.
Gravité de l’épilepsie reliée à l’étiologie avant tout.
Enquête clinique
Elle complète les données sémiologiques déjà précisées.
Données cliniques : antécédents neurologiques, évolution du périmètre crânien, développement psychomoteur, syndrome dysmorphique, hépatomégalie.
Enquête paraclinique
EEG = seul examen indispensable au cours d’une épilepsie de l’enfant.
Retenir que l’on traite un enfant ayant des crises épileptiques et non des anomalies EEG.