- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Démarche diagnostique en cas de boiterie
- 2 - Boiterie fébrile : toujours évoquer une infection ostéoarticulaire
- 3 - Boiterie non fébrile
- 4 - Anexes
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Contenu
- Annexes
Ostéomyélite aiguë
L’IRM osseuse (si disponible) est le meilleur examen pour le diagnostic d’IOA. Elle est plus sensible et plus spécifique que la scintigraphie osseuse, permet de plus le diagnostic des complications locales (abcès sous-périosté, thrombophlébite septique, arthrite septique associée).
Cependant, il faut quand on demande une IRM pouvoir localiser le site infecté (bassin, genou, hanche…), que l’enfant ne bouge pas pendant le temps de réalisation de l’examen (conditions pouvant être difficiles à réunir chez un nourrisson ou jeune enfant).
Arthrite septique
Un épanchement articulaire en contexte fébrile est une arthrite septique jusqu’à preuve du contraire.
Le bilan inflammatoire (NFS, CRP, fibrinogène) est peu contributif (non spécifique) et peut être modéré initialement.
Une boiterie accompagnée d’un syndrome inflammatoire doit faire fortement suspecter une IOA.
Les prélèvements bactériologiques permettent seuls la confirmation étiologique. Leur réalisation doit avoir lieu avant de débuter l’antibiothérapie.
Dans tous les cas, 2 hémocultures sont effectuées (à 10 minutes d’intervalle). Une éventuelle porte d’entrée (lésion cutanée type furoncle, plaie) doit être prélevée.
Les prélèvements bactériologiques profonds (ponction articulaire, ponction d’un abcès collecté, ponction osseuse métaphysaire) sont effectués en urgence au bloc opératoire, sous anesthésie générale.
En cas de prélèvement de liquide articulaire :
La rentabilité des cultures microbiologiques standards reste faible (isolement du germe : < 50 %). La biologie moléculaire (PCR dans le liquide de ponction articulaire) améliore considérablement le diagnostic étiologique des arthrites septiques (notamment pour K. kingae).
Prélèvements bactériologiques indispensables avant le début de l’antibiothérapie.