- Pré-requis et Objectifs
-
Cours
-
Contenu
- 1 - Démarche diagnostique en cas de boiterie
- 2 - Boiterie fébrile : toujours évoquer une infection ostéoarticulaire
- 3 - Boiterie non fébrile
- 4 - Anexes
- Version PDF
-
Contenu
- Annexes
La recherche d’un traumatisme récent et d’une fièvre est fondamentale.
Se méfier toutefois du fait que les jeunes enfants chutent souvent et que l’existence d’un traumatisme ne saurait dispenser d’une démarche diagnostique systématique. De même, la fièvre peut être modérée dans les infections ostéoarticulaires chez le nourrisson ou dans les spondylodiscites.
Toujours rechercher : traumatisme récent, fièvre.
Caractérisation de la boiterie
L’évaluation commence par l’observation de l’enfant en positions assise puis debout.
Un refus de la station assise doit par exemple faire évoquer une douleur rachidienne.
L’observation de la marche permet habituellement de caractériser la boiterie : son type (boiterie d’esquive ou d’équilibration, autre trouble de la démarche), son côté.
Examen orthopédique segmentaire
Le siège de la douleur est souvent difficile à préciser chez les petits enfants. Il faut penser à examiner la hanche en cas de douleur du genou.
Une douleur ou un épanchement articulaire fébrile oriente vers une arthrite septique. Une douleur métaphysaire fébrile oriente vers une ostéomyélite aiguë. Une douleur rachidienne fébrile oriente vers une spondylodiscite.
Examiner : articulations, segments osseux, rachis.
Les causes évidentes (corps étranger dans une chaussure) sont à écarter systématiquement.
En cas de difficultés à la marche avec flessum de hanche (psoïtis) droite fébrile, il convient d’évoquer une appendicite aiguë ou encore une pleuropneumonie aiguë.
Évaluer : hémodynamique, syndrome tumoral, force musculaire.