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Physiopathologie
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Candidoses superficielles
L’adhérence aux cellules épithéliales, la multiplication des levures et leur capacité de filamentation sont à l’origine de lésions cutanéomuqueuses inflammatoires.
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Candidoses profondes
La présence de levures dans le tube digestif, en particulier C. albicans, est un phénomène physiologique. Les levures y sont en concurrence avec les bactéries habituelles du tube digestif. Les étapes conduisant à l’infection passent par une phase de colonisation. Celle-ci est la conséquence de modifications écologiques qui entraînent la multiplication des Candida spp. Cette multiplication s’accompagne également de la formation de biofilms, sur le matériel étranger ou sur les muqueuses, rendant la levure moins accessible aux antifongiques. Les traitements anticancéreux (cytolytiques) et les interventions sur le tube digestif altèrent la muqueuse, favorisant le passage des levures.
Les levures pénètrent également par voie exogène, soit à partir de solutés injectables, de cathéters, de sondes ou de matériels implantables, soit à partir des mains du personnel.
Les levures disséminent par voie sanguine, adhèrent aux tissus et filamentent, à l’origine de lésions (choriorétinite, végétations dans l’endocarde, folliculite, ...). Dans la grande majorité des cas, la souche colonisante est la souche infectante.
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