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Neuromodulateurs
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Les médiateurs de la nociception
Des substances impliquées dans les phénomènes inflammatoires tels que les ions H+ et K+, l’histamine, les prostaglandines, les lymphokines par leur action à la périphérie au niveau des terminaisons nerveuses libres créent l’influx douloureux.
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Les substances inhibitrices
Parmi ces substances on compte le groupe des opiacés endogènes : des enképhalines, des endorphines et des dynorphines. Ces substances, en se fixant sur des récepteurs spécifiques présents sur les voies de la transmission de la douleur, atténuent l’intensité du message initial.
D’autres substances ont également un rôle antalgique : la calcitonine, la neurotensine, le Corticotropin Releasing Factor (CRF), la somatostatine, la noradrénaline et la sérotonine qui a un rôle fondamental dans les processus de contrôle inhibiteurs supraspinaux de la douleur.
Chez le fÅ“tus toutes ces substances médiatrices et inhibitrices commencent à être présentes très tôt dans la vie intra-utérine, et les messages nociceptifs peuvent donc être conduits.
Cependant, il existe une prépondérance des substances médiatrices de la douleur par rapport aux substances inhibitrices qui sont donc quantitativement insuffisantes.
Ainsi biologiquement, le nouveau-né présente un déséquilibre qualitatif et quantitatif des substances inhibitrices au profit des substances transmettrices de la nociception et ce déséquilibre est d’autant plus grand que le nouveau-né est prématuré.
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