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Définition de la douleur
L’International Association For the Study of Pain, 2012, (IASP) propose la définition suivante de la douleur : " une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en des termes évoquant une telle lésion ".
Cette définition illustre bien le caractère pluridium de la douleur et intègre à la fois :
- Une dimension sensori-discriminative
- Une dimension affective
- Une dimension cognitive
Cependant, pour plusieurs spécialistes dont ANAND et CRAIG, cette définition reste inadaptée car elle néglige les situations où la douleur ne s’exprime que par des attitudes ou des modifications de comportement comme chez le nouveau-né, qui n’a pas acquis le langage et ne possède pas de repère pour reconnaitre la douleur. Ils donnent donc une autre définition de la douleur, applicable au nouveau-né : " la perception de la douleur est une qualité inhérente à la vie, présente chez tous les organismes vivants et bien qu’influencée par les expériences de la vie, ne requiert pas au départ d’expérience antérieure."
Les altérations comportementales dues à la douleur représentent des équivalents précoces (néonataux) d’expression verbale qui ne doivent pas être sous-estimés.
Deux types de douleur sont à distinguer :
- La douleur aigue
- La douleur chronique
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La douleur aigue
Elle est en général très localisée, intense et transitoire.
Elle est ressentie en postopératoire, lors d'acte de soin, mais aussi spontanément dans certaines affections comme les coliques.
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La douleur chronique
C’est une douleur persistante, endurée pouvant être rencontrée en pathologie néonatale notamment chez le prématuré qui subit une hospitalisation prolongée avec des soins multiples et répétitifs.
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