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La nature des symptômes dépend de la localisation et de l’évolution (compression, fissuration, rupture, surinfection) de cette « tumeur » parasitaire liquidienne. La découverte est souvent fortuite, à l’occasion d’un examen radiologique ou échographique systématique. La localisation hépatique est la plus fréquente (70 %), suivie de la localisation pulmonaire (20 % à 30 %), mais tout organe peut être atteint. Les localisations multiples sont possibles.
La latence clinique est longue (plusieurs années).
Le développement du kyste se traduit par une hépatomégalie isolée, indolore.
La croissance de kyste peut provoquer une compression des voies biliaires ou vasculaires se manifestant par un ictère, une hypertension portale ou divers autres symptômes.
La latence clinique est souvent moins longue que pour l’hydatidose hépatique. Les cas simples se traduisent par une toux, une dyspnée ou une hémoptysie motivant la prescription d’examens d’imagerie pulmonaire qui visualiseront le kyste.
Les complications de même ordre s’observent ; plus particulièrement, la rupture d’un kyste dans une bronche entraîne la classique vomique hydatique, contenant des vésicules proligères avec un aspect en grains de raisin aplatis.
Le syndrome tumoral (par compression des structures péri-kystiques) s’exprime précocement dans la localisation rachidienne, cérébrale ou oculaire. Dans l’os, le kyste ne prend pas la forme classique d’un kyste sphérique liquidien : son aspect est pseudotumoral, multivésiculaire. Il peut être à l’origine de fractures pathologiques spontanées.