1 . 2  -  Physiopathologie

Les manifestations pathologiques sont souvent très tardives et n’apparaissent que bien des années après l’infestation, du fait de la lente augmentation de volume du kyste. Elles sont liées surtout aux complications dues à une fissuration, une rupture ou une surinfection du kyste lui-même, ou à une compression anatomique de voisinage du fait de sa masse importante. Lors de la rupture spontanée ou provoquée d’un kyste hydatique, l’exposition brutale à une grande quantité d’antigènes parasitaires peut provoquer un choc anaphylactique parfois mortel ; la fuite intrapéritonéale de liquide hydatique contenant des scolex et des cellules de la membrane germinative génère des kystes hydatiques secondaires (échinococcose secondaire), de mauvais pronostic. Une calcification de la membrane adventice se produit parfois, mais la larve meurt plus tardivement.

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