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Il faut savoir que :
• il n’y a pas de traitement spécifique des infections à HPV ;
• son objectif est la disparition des lésions macroscopiquement visibles.
Il faut informer le patient sur le risque de récidive (environ 30 %) : après l’éradication des lésions, le virus persiste dans l’épiderme sain.
La régression est le plus souvent spontanée et ne doit pas faire l’objet d’un acharnement thérapeutique, mais les verrues cutanées ne justifient pas pour autant l’abstention thérapeutique.
Il n’existe pas de traitement préventif hormis l’éviction des situations à risque : fréquentation des piscines et salles de sports (douches), contact avec des linges humides contaminés, expositions au soleil pour les patients immunodéprimés.
Destruction chimique par kératolytiques
Elle est très utilisée car simple et non douloureuse, (préparations à base d’acide salicylique avec protection de la peau saine périphérique).
Cryothérapie
Elle consiste en l’application d’azote liquide après décapage au bistouri de la couche cornée : elle est douloureuse surtout pour les verrues palmaires, péri- et sous-unguéales.
Laser CO2
C’est une technique efficace mais onéreuse, nécessitant une anesthésie locale et pouvant laisser une cicatrice.