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Le diagnostic de condylomes repose presque exclusivement sur l’examen clinique qui doit être complet à la recherche de localisations anales et génitales dans de bonnes conditions de lumière et sur une table d’examen gynécologique pour les femmes.
Pour les localisations génitales, l’examen sera complété par une colposcopie ou une péniscopie (application d’acide acétique à 5 %, suivi d’un examen à la loupe).
Pour les lésions anales, un examen proctologique complet (anuscopie) est effectué.
Une biopsie est rarement nécessaire. Elle s’impose en cas de :
• doute diagnostique ;
• présence de koïlocytes au frottis vaginal, qui oriente vers l’infection à HPV ;
• lésion suspecte : pour confirmer une néoplasie.
Des techniques de biologie moléculaire (hybridation in situ moléculaire, PCR) permettent le typage des HPV, en particulier des HPV oncogènes 16 et 18.
Ce sont les classiques crêtes de coq, masses charnues hérissées de petites verrucosités kératosiques de 0,2 à 1cm plus ou moins profuses.
Leur nombre varie de quelques-unes unes à plusieurs dizaines.
Ce sont des macules isolées, ou en nappes ou mosaïques, de couleur rosée, parfois invisibles à l’œil nu.
Elles sont mieux visualisées par l’application d’acide acétique pour apparaître blanches et bien limitées sur la muqueuse saine.
Ce terme regroupe l’ensemble des lésions précancéreuses cutanées ou muqueuses associées, dans la grande majorité des cas, aux infections HPV avec lesquelles elles partagent les mêmes facteurs de risque épidémiologiques :
• la maladie de Bowen ;
• l’érythroplasie de Queyrat au niveau génital.
Elles peuvent évoluer vers un carcinome épidermoïde invasif.
Les néoplasies intraépithéliales cervicales (cervical intraepithelial neoplasia [CIN]) sont les précurseurs du cancer invasif du col utérin et sont classées selon la sévérité de la dysplasie en bas grade (CIN I), modéré (CIN II) et sévère (CIN III).
Les HPV16 et 18 sont associés aux dysplasies sévères ou modérées et aux carcinomes invasifs.
Il existe également des néoplasies intraépithéliales vulvaires (VIN), anales (AIN) ou du pénis (PIN) ; elles aussi associées à l’infection par ces mêmes HPV oncogènes.