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Les verrues vulgaires communes (HPV2) sont localisées principalement à la face dorsale des mains et des doigts ; elles sont rarement palmaires. Elles forment des élevures de 3 à 4mm dont la surface hémisphérique ou aplatie est hérissée de saillies villeuses kératosiques, parfois sillonnée de crevasses (Figure 4). Leur nombre varie de quelques unités à plusieurs dizaines et elles sont parfois confluentes.
Les verrues périunguéales et sous-unguéales peuvent donner lieu à des altérations unguéales (Figure 5).
Les autres localisations sont moins fréquentes (visage, cuir chevelu) où elles prennent l’aspect de verrues filiformes disposées autour des orifices ou criblant la région cervicale et barbue (auto-inoculation par le rasage).
Elles sont dues à HPV3.
Elles siègent avec prédilection sur le visage, sur le dos des mains et sur les membres ; petites papules jaunes ou chamois à surface lisse ou finement mamelonnée, disposées linéairement (strie de grattage) ou en nappes confluentes (Figure 6).
Elles persistent des mois ou des années mais peuvent régresser.
Il s’agit d’une génodermatose rare caractérisée par :
• une susceptibilité à l’infection par des HPV cutanés spécifiques (HPV5 et 8) ;
• une infection cutanée chronique disséminée par ces HPV : lésions à type de verrues planes et lésions ressemblant au pityriasis versicolor ;
• un développement dès l’âge de 30 à 40 ans, de multiples carcinomes épidermoïdes cutanés sur les zones photoexposées.