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C’est une forme rare associée aux HPV6 et 11. D’aspect tumoral, cliniquement inquiétant mais bénigne à l’examen histologique.
Elle se présente sous forme de multiples lésions papuleuses isolées ou confluentes, de couleur rose ou brunâtre, à surface lisse ou mamelonnée, parfois squameuse ou kératosique.
Elle est associée aux HPV16 et 18, et d’évolution chronique.
Chez l’adulte
Chez la femme
Les condylomes vulvaires sont situés sur les grandes et petites lèvres, le clitoris, le vestibule.
Des formes extensives s’étendent au vagin, au périnée et à la région périanale (anuscopie).
Cette dissémination potentielle impose un examen gynécologique et anal complet.
Il existe un risque, de très grande fréquence, de co-infection avec des HPV à haut risque oncogène et un risque de transformation maligne des condylomes cervicaux : dépistage par frottis cervical chez toutes les femmes en période d’activité génitale, en particulier celles qui sont exposées aux facteurs de risque des IST.
La colposcopie avec application d’acide acétique et/ou de Lugol permet de reconnaître les caractères d’un condylome plan et de diriger la biopsie sur une zone suspecte.
Les techniques de biologie moléculaire (hybridation moléculaire, PCR) permettent le typage des HPV, en particulier HPV oncogènes 16 et 18.
Chez l’homme
Le siège de prédilection est la face interne du prépuce, le sillon et le frein balano-prépucial, plus rarement le gland et le fourreau de la verge.
La localisation urétrale est limitée au méat, mais l’urétroscopie ne peut se justifier qu’en cas de récidives fréquentes ou de localisation sur le versant intra-urétral.
Chez l’enfant
Les condylomes sont le plus souvent dus à une contamination manuportée à partir de verrues vulgaires ou à partir de linges domestiques.
Ils font discuter un risque de maltraitance.