Points essentiels
  • Plus de 120 génotypes d’HPV actuellement connus, 20 d’entre eux ont un tropisme génital dont certains (HPV16/18) ont un potentiel oncogène bien documenté dans le cancer du col de l’utérus.
  • Les infections génitales à HPV sont une des IST les plus fréquentes dans les pays développés en raison des formes latentes.
  • Le dépistage systématique par frottis des infections HPV cervicales assure la prévention du cancer du col.
  • L’infection VIH et l’immunodépression augmentent la prévalence des infections HPV, la sévérité des récidives, la progression des néoplasies intraépithéliales.
  • Le diagnostic positif des infections HPV repose sur la clinique ; celui des infections génitales infracliniques sur le frottis, l’acidoréaction et la colposcopie/biopsie.
  • Le traitement des verrues cutanées n’est pas consensuel : leur régression spontanée écarte les traitements agressifs. Les mesures thérapeutiques seront adaptées au type clinique et à la localisation.
  • Le traitement des condylomes doit être adapté aux formes cliniques et à la localisation ; les récidives fréquentes imposent un suivi médical à 6 mois.
  • La présence de verrues anogénitales impose la recherche d’une IST associée et l’examen du partenaire.
  • Depuis 2007, mise à disposition d’une vaccination préventive des infections à HPV6, 11, 16 et 18.