Introduction
L’image radiologique procure des données anatomiques, approche une connaissance tissulaire et montre des données fonctionnelles avec l’
IRM (imagerie par résonance magnétique), l’échographie et la
TEP (tomographie par émission de positons). La connaissance des données cliniques et des antécédents du patient reste fondamentale pour une interprétation optimale des lésions révélées par l’imagerie.
1 - Radiographies standards
Les radiographies standards restent la clé de tout examen d’imagerie et sont toujours réalisées en première intention. On décrira les lésions radiographiques articulaires, osseuses et rachidiennes selon leur nature et les données d’orientation clinicobiologiques
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1 - En faveur dune lésion maligne
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1 - Articulaire
La localisation articulaire tumorale est exceptionnelle : synovialosarcome et plus rarement encore métastase articulaire. L’aspect est proche de l’atteinte septique et/ou des tumeurs osseuses.
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2 - Osseuse
Les tumeurs osseuses primitives sont plus fréquentes chez l’enfant et l’adulte jeune. Il s’agit souvent de lésions uniques lytiques, diaphysométaphysaires, envahissant les parties molles de voisinage avec rupture corticale et/ou réaction périostée. La distinction avec une tumeur bénigne est difficile sur un cliché standard. Une ou plusieurs lésions lytiques à limites floues chez l’adulte orientent vers une pathologie métastatique, ou myélomateuse, en particulier en cas de lacunes multiples à l’emporte-pièce (crâne, diaphyse des os longs) (figure 1.1). Les métastases ou les lymphomes osseux peuvent aussi réaliser un aspect de lésions condensantes à contours flous, localisées ou diffuses.
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3 - Rachidienne
Une fracture vertébrale asymétrique, une topographie dorsale haute de la fracture, un aspect de vertèbre « borgne » par lyse pédiculaire sur le cliché de face, une atteinte lytique des plateaux vertébraux, ou des murs antérieur et postérieur de la vertèbre, des lésions de l’arc postérieur, sont autant d’éléments suspects en faveur d’une lésion maligne. L’aspect de vertèbre condensée, « ivoire », peut révéler une métastase, un lymphome (malins), mais aussi une maladie de Paget ou une spondylite infectieuse.
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