Points Essentiels
  • Pour les pathologies ostéoarticulaires, les radiographies standards restent la clé de tout examen d’imagerie et sont toujours réalisées en première intention.
  • Dans le cadre d’une stratégie diagnostique, le choix d’une technique d’imagerie s’intègre dans un arbre décisionnel tenant compte de l’ensemble du contexte clinicobiologique.
  • La connaissance des données cliniques et des antécédents du patient reste fondamentale pour une interprétation optimale des lésions révélées par l’imagerie.
  • L’échographie, technique non irradiante et peu onéreuse, connaît actuellement un développement considérable parmi les techniques d’imagerie ostéoarticulaires.
  • La maladie de Paget est une ostéodystrophie bénigne qui se caractérise par une hypertrophie osseuse, liée à un remodelage osseux anarchique et exubérant.
  • Cette affection, parfois localisée à une seule pièce osseuse, peut en toucher plusieurs.
  • Le diagnostic repose sur la découverte d’une lésion radiographique, souvent caractéristique, hyperfixante à la scintigraphie et associée à une élévation des phosphatases alcalines (sauf dans les formes limitées).
  • La maladie de Paget est habituellement asymptomatique mais elle peut se compliquer de lésions osseuses (fissures, déformations, arthropathie, etc.) ou de lésions neurologiques (compression, surdité, etc.) dans les formes sévères.
  • Toute maladie de Paget symptomatique ou localisée dans des zones à risques (épiphyse, crâne, rachis) doit être traitée par bisphosphonates.
  • La complication la plus sévère est la dégénérescence sarcomateuse qui est rare (moins de 1 % des cas).