3 . 2  -  Autres médicaments antalgiques

3 . 2 . 1  -  Co-analgésiques

  • Antispasmodiques :
    • indications : douleurs viscérales spastiques ;
    • voie orale : phloroglucinol (Spasfon®), trimébutine (Débridat®), tiémonium (Viscéralgine®) ;
    • voie injectable : phloroglucinol (Spasfon®).
  • Benzodiazépines :
    • indications : en prémédication de gestes douloureux afin de diminuer l’anxiété ;
    • voie injectable : midazolam (Hypnovel®).

3 . 2 . 2  -  Médicaments des douleurs neuropathiques


Molécules recommandées en 1re intention :

  • indications : dysesthésies, allodynie, décharges électriques ;
  • voie orale : amitriptyline (Laroxyl®), gabapentine (Neurontin®) ;
  • voie locale : mélange topique lidocaïne-prilocaïne (crème EMLA®).

3 . 3  -  Exemples de prescription

3 . 3 . 1  -  Une prescription ambulatoire : OMA algique


On peut prescrire pour une OMA avec otalgie intense :

  • ibuprofène per os : dose poids, toutes les 6 heures ;
  • ± paracétamol per os : dose poids, toutes les 6 heures.

Savoir que la persistance de l’otalgie à 48–72 heures est un motif de réévaluation médicale, avec possible recours à la paracentèse ayant une efficacité antalgique.

3 . 3 . 2  -  Une prescription hospitalière : CVO de l’enfant drépanocytaire


La prise en charge de la douleur intense lors des CVO sévères est synthétisée figure 69.2.
Cette stratégie thérapeutique est adaptée des recommandations de l’HAS concernant la prise en charge de l’enfant drépanocytaire.

Figure 2 : Algorithme de la prise en charge de la douleur de la crise drépanocytaire sévère en urgence
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