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Répartition géographique, épidémiologie
La toxoplasmose est cosmopolite, sa prévalence augmente avec l’âge et varie en fonction de l’environnement et des habitudes alimentaires.
Dans les pays développés, la contamination est essentiellement liée à la consommation de viande infectée. La prévalence est faible, en général inférieure à 25%, dans les pays où la viande est consommée bien cuite (Royaume-Uni, Scandinavie, Amérique du Nord). En France et en Allemagne, en raison des habitudes de consommation de viandes saignantes ou fumée les chiffres sont plus élevés, de l’ordre de 40 à 60%. Cependant, la prévalence diminue régulièrement depuis les années 60 en raison de l’élévation du niveau général d’hygiène et des nouvelles habitudes alimentaires (congélation des aliments). Les dernières données françaises (2010) font état d’une séroprévalence de 36.7% chez les femmes enceintes. Il existe des disparités régionales, les chiffres variant de 30% dans les zones montagneuses à climat hivernal froid (Vosges, Jura, Massif Central, Alpes) à plus de 50% dans le Sud-Ouest, l’île de France et les départements d’outre-mer.
En Asie du Sud-Est et au Japon la prévalence est très faible, inférieure à 10%, de l’ordre de 20 à 30% dans le sous-continent indien et au Proche Orient.
Dans les pays tropicaux d’Afrique et d ‘Amérique la contamination est plutôt liée à l’absorption d’oocystes issus de chats domestiques et de félidés sauvages. La prévalence est faible dans les zones où le climat est chaud et sec, peu favorable à la survie des oocystes sur le sol, elle est élevée, jusqu’à 80% parfois, dans les régions humides.
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