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Des examens complémentaires sont nécessaires pour évaluer l’extension des lésions.
En cystoscopie, les images sont pathognomoniques et différentes suivant la phase évolutive : image en « sucre semoule », aspect de grains d’acné, puis tumeur framboisée évoluant éventuellement vers une cancérisation (figure 20.17).
La radiographie simple permet d’observer des calcifications vésicales ou urétérales dans les formes chroniques. La vessie peut être entièrement calcifiée, donnant l’image classique et pathognomonique de la « vessie porcelaine » (figure 20.18).
L’échotomographie permet de repérer les papillomes vésicaux (figure 20.19) ou les dilatations calicielles au niveau des reins.
L’urographie intraveineuse peut être intéressante pour faire le bilan des lésions vésicales et urétérales et évaluer le retentissement rénal en amont (figure 20.20).
Il existe une bonne corrélation entre l’échotomographie (non invasive), l’urographie intraveineuse et la cystoscopie. Elle permet d’apprécier le degré des stases, les rétrécissements et dilatations des uretères, l’hydronéphrose uni- ou bilatérale, et les calcifications vésicales et urétérales.
La rectosigmoïdoscopie et la colonoscopie permettent d’apprécier le siège et le nombre des lésions, et montrent des lésions ulcéreuses, voire des polypes, saignant facilement au contact (bilharziome). Des prélèvements biopsiques peuvent être réalisés au cours de ces examens.
Dans les cas graves, l’hypertension portale et la fibrose hépatique sont à explorer.
La radiographie pulmonaire visualise des images micronodulaires disséminées ou une miliaire dans la schistosomose cardiopulmonaire.
L’IRM objective une compression médullaire dans la schistosomose rachidienne épidurale ou une image pseudotumorale cérébrale.