Points essentiels
  • Les schistosomoses se contractent au cours d’un contact (bains) dans une eau douce ou saumâtre contenant des furcocercaires, issues de mollusques, hôtes intermédiaires spécifiques de chaque espèce de schistosome.
  • La symptomatologie est essentiellement liée à la migration et surtout à la rétention des œufs. Elle dépend de l’espèce de schistosome et de l’organe contaminé (schistosomoses génito-urinaires, intestinales, hépatospléniques et artérioveineuses).
  • L’hématurie est le maître symptôme de la schistosomose urogénitale. Le pronostic est rénal.
  • La pathologie hépatosplénique est la complication majeure des schistosomoses intestinales et artérioveineuses.
  • Une hyperéosinophilie sanguine est évocatrice, en association avec les données cliniques et épidémiologiques.
  • En phase d’invasion, les techniques sérologiques permettent une orientation diagnostique de bonne valeur.
  • En phase d’état, le diagnostic biologique repose sur la mise en évidence des œufs dans les urines, dans les selles, voire dans les biopsies (rectales, vésicales, hépatiques…).
  • L’imagerie médicale est utile pour le bilan d’extension des lésions.
  • Le traitement anti-schistosome est inefficace et potentiellement délétère en phase d’invasion.
  • Le contrôle de la maladie impose une stratégie globale comprenant la lutte contre les mollusques, le traitement des sujets parasités, la gestion des excrétats et l’éducation sanitaire.