6  -  Prévention de la malnutrition


Elle met en jeu des facteurs médicaux, sociaux et psychologiques

  • L’information et l’éducation nutritionnelle portent sur : la préparation de repas équilibrés (variés, fréquents), la prise systématique de collations, l’augmentation de la densité énergétique et nutritionnelle, protéiques et hydriques en situation d’hypercatabolisme.
  • Des question simples précisent les habitudes alimentaires, les fausses croyances (ex : viande inutile quand on est âgé), et le contexte : revenus, possibilité de faire les courses et de choisir les aliments, moyens de conservation des aliments, préparation des repas (qui ? où ? quand ?), convivialité et notion de « plaisir de manger ».
  • L’activité physique (marche) permet de lutter contre la sarcopénie et contribue à maintenir un lien social.
  • L’hygiène dentaire et la vérification de la capacité masticatoire (dentier adapté ?) sont des éléments importants.
  • Le traitement des pathologies associées et de la douleur est essentiel, tout en étant vigilant quand à l’induction de xérostomie et de troubles digestifs.
  • Les régimes (souvent autoimposés ou exagérément appliqués) sont à évaluer régulièrement en terme d’impact sur le comportement alimentaire et de justification, et à assouplir si besoin.
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