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Généralités
- A activité physique équivalente, les besoins énergétiques du sujet âgé ne sont pas significativement diminués par rapport à un sujet adulte d’âge moyen. Le principal trouble nutritionnel chez le sujet âgé (> 70 ans) est la malnutrition protéino-énergétique.
- Elle entraîne une dénutrition qui est un facteur de risque de mortalité, de morbidité et de perte d’autonomie du sujet âgé.
- La prévalence de la dénutrition protéino-énergétique est estimée à 2-4 % à domicile, 40 à 80% à l’hôpital et 30 à 40 % en institution gériatrique.
- On distingue la malnutrition :
- exogène par défaut d'apport
- endrogène par hypercatabolisme et augmentation des dépenses énergétiques, liée à une agression aiguë qui induit parallèlement une anorexie.
- Elle est associée à des carences vitaminiques, en minéraux et oligo-éléments, notamment quand les apports sont < 1500 kcal/j.
- Le vieillissement à lui seul n’explique pas la malnutrition, mais il s’accompagne d’une altération du goût (sucré<acide<amer<salé), de l’odorat, d’une hyposialie, d’une digestion plus lente et de modifications de la tolérance au glucose. Les causes de carences d’apport sont multiples : sociales, neuropsychiques, bucco-dentaires, iatrogènes …
- La malnutrition doit être dépistée systématiquement. Une information simple peut permettre de la prévenir : éliminer les régimes restrictifs, régimes sans sel…fractionner les repas, veiller à une hydratation suffisante. Le "forcing" alimentaire doit être prohibé.
- La carence en vitamine C est fréquente du fait des troubles de la mastication qui limitent la consommation de légumes et fruits crus. De même, la carence en vitamine D est favorisée par la faible exposition solaire chez les sujets âgés vivant en institution ou ayant des troubles locomoteurs.
- La personne âgée est plus à risque de déshydratation compte tenu d’une augmentation de son seuil de sensibilité à la soif et d’une moindre capacité de concentration des urines.
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