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Méthodes d'étude du vieillissement
Le vieillissement des organes et de leurs fonctions peut être étudié de différentes façons. La recherche peut être conduite sur différents modèles : «vieillissement in vitro» de cellules en culture, étude in vitro de cellules provenant d'organismes jeunes et âgés, études in vivo d'animaux d’expérience, jeunes et âgés (vers, drosophiles, souris, rats, lapins, singes, ... ), et études chez l'homme. L'étude du vieillissement concerne quasiment tous les domaines de la biologie et de la physiologie. Les recherches étudiant les effets du vieillissement chez l'homme sont construites selon certains grands types méthodologiques:
- les études transversales, qui comparent des individus de classes d’âge différentes. Elles sont plus faciles à réaliser, mais mesurent, en plus des effets du vieillissement, d'autres effets (différences entre générations, effets de sélection, différences entre groupes d'âge, ... ).
- les études longitudinales, qui suivent le vieillissement d’un groupe d'individus pendant une période de temps assez longue. Elles sont plus difficiles à réaliser en raison de leur durée et de leur coût.
Ces deux types d'enquête imposent de sélectionner avec soin les personnes étudiées en écartant les malades. L'existence assez fréquente de maladies méconnues car pauci ou asymptomatiques chez les personnes âgées posent en pratique un problème difficile qui peut affecter la qualité des résultats.
Par ailleurs, certaines maladies rares (syndrome de Werner, progéria , trisomie 21...) sont responsables d'un vieillissement prématuré et d'un raccourcissement de l’espérance de vie. Ces maladies peuvent servir de modèle d’étude du vieillissement.
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